​El Jadida : Mémoire et Patrimoine dûment célébrés !

En une initiative d’une profonde résonance culturelle, convoquant le patrimoine mémoriel local et honorant ses gardiens, la ville d’El Jadida a offert ce samedi 21 juin 2025 la clôture magistrale de sa Semaine de l’Environnement par un rendez-vous intellectuel d’exception.

Placé sous le signe de la reconnaissance et intitulé « Les Carnets d’El Jadida : Pour une Mémoire Collective », cet événement a magnifié l’œuvre indispensable du chercheur et historien Mostafa Jmahri. L’enceinte prestigieuse de la Fondation Abdelwahid El Kadiri a bien vibré aux accents de cet hommage, offrant une concordance des temps entre préservation du patrimoine naturel et sauvegarde de la mémoire collective.

Organisé par l’Association Doukkala, ce colloque a transcendé le simple hommage pour couronner la semaine écoulée. Il a constitué un moment solennel pour saluer l’apport magistral de l’un des spécialistes de l’histoire locale d’El Jadida et de Doukkala. Les travaux foisonnants de Modtapha Jmahri, qui ont jalonné des décennies de recherche, furent célébrés comme des piliers essentiels dans la préservation du patrimoine culturel, architectural et, par extension, identitaire de la région – un écho puissant aux préoccupations environnementales de la semaine.

Une pléiade d’esprits distingués s’est réunie pour nourrir cette réflexion finale. Il s’agit de M. Olivier Revoll, chercheur français de renom, Mme Nouzha Skally, écrivaine et critique éclairée, Mme Soumia Noaaman kessous, universitaire émérite, Mme Hana Cheriki, chercheuse accomplie.
Les débats furent conduits avec maestria par le Pr. Abdelouahed Mabrour, éminence académique du territoire.

Les échanges ont exploré des thématiques cardinales : la primauté de la documentation locale, le rôle fondateur de la mémoire collective dans la consolidation de l’identité sociale, et l’œuvre pionnière de Mostafa Jmahri. Son labeur minutieux d’exhumation des archives jdidis et leur métamorphose en récits vivants, désormais inscrits dans les « Carnets » de l’Histoire, furent placés sous les projecteurs, soulignant combien la préservation de l’héritage immatériel est aussi vitale que celle de l’environnement naturel.

En scellant ainsi la Semaine de l’Environnement, cette rencontre s’inscrivit avec éclat dans la démarche engagée de l’Association Doukkala. Elle affirma avec force la volonté d’élever la scène culturelle locale et de cultiver une véritable éthique de la reconnaissance envers ceux qui, à l’image de Mostafa Jmahri, luttent contre l’érosion du temps et l’oubli, préservant ainsi, telle une réserve naturelle de l’esprit, la mémoire vivante de la région

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