La chambre criminelle de la Cour d’appel d’El Jadida a scellé le destin d’un quadragénaire, condamné à 8 ans de réclusion criminelle pour avoir ourdi un machiavélique stratagème visant un collégien de 13 ans. L’homme, interpellé dans le quartier populaire de Sidi Moussa, avait insidieusement approché sa victime via une messagerie sociale, sous le masque d’une fausse complicité.
L’enquête révèle une manœuvre préméditée: le prédateur, abusant de sa fausse candeur numérique, avait enveloppé le mineur dans un filet de mensonges pour assouvir son funeste dessein. Face à l’évidence des preuves — conversations compromettantes, clichés équivoques et géolocalisation accablante —, le parquet a requis la peine maximale pour tentative de corruption de mineur et incitation à la déviance.
Ce drame des temps modernes relance l’éternel débat sur la faille béante des réseaux sociaux. Si la justice a parlé, experts et familles martèlent l’urgence de muscler la vigilance parentale et d’ériger des remparts contre la cyberprédation. Preuve que, dans l’ombre des écrans, un clic peut sauver… ou détruire.