Les élections partielles organisées le 1er juillet par le ministère de l’Intérieur ont confirmé la domination des partis de la majorité au sein du paysage politique local. Sur les 82 sièges mis en jeu au niveau communal, 64 % ont été remportés par le trio PAM-RNI-Istiqlal.
Côté opposition, seul le Mouvement Populaire parvient à tirer son épingle du jeu avec 10 sièges (12 %). Les autres partis affichent des scores modestes : le Parti de la Justice et du Développement (PJD) ne décroche que 4 sièges, malgré le retour d’Abdelilah Benkirane à sa tête. L’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP) obtient 3 sièges, tandis que le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) se contente d’un seul.
À l’horizon 2026, le Maroc se prépare à de nouvelles élections législatives. D’ici là, le ministère de l’Intérieur entamera des concertations avec les formations politiques afin de réviser les lois électorales en vigueur.