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Le Maroc aurait suspendu ses exportations d’engrais vers le Bangladesh en raison des impayés des exportateurs de ce pays asiatique. Le gouvernement du Bangladesh s’adonne à résoudre le souci, pour débloquer les fonds nécessaires. Détails.
Le Maroc aurait suspendu ses exportations d’engrais vers le Bangladesh en raison des impayés des exportateurs de ce pays asiatique.
Des responsables gouvernementaux du Bangladesh s’activent à résoudre le blocage en question afin de s’approvisionner en engrais nécessaires pour la sécurité alimentaire du pays asiatique.
Des responsables gouvernementaux ont affirmé que les fournisseurs tels que la Chine, l’Arabie saoudite, le Canada et le Maroc, totalisent une dette de 80 millions de dollars en factures, y compris l’affrètement de transport maritime, affirment-ils.
Pour résoudre ce problème, le conseiller agricole, le lieutenant-général (ret.) Md Jahangir Alam Chowdhury, a sollicité la semaine dernière l’intervention du conseiller financier, le Dr Salehuddin Ahmed, pour prendre des mesures visant à payer les cotisations.
Avec les stocks actuels de triple superphosphate (TSP) et de phosphate diammonique (DAP), le ministère de l’Agriculture espère qu’il sera possible de répondre à la demande nationale d’engrais jusqu’en novembre 2024.
Le département d’agriculture de Bangladesh prévoit une possible crise aiguë et une pénurie des engrais à partir de fin décembre 2024.
Selon la lettre du conseiller, les pénuries de ces produits chimiques perturberaient gravement la production agricole et pourraient conduire à l’anarchie dans tout le pays.
La demande d’urée, de TSP, de DAP et de MoP est respectivement de 2,7 millions, 0,75 million, 1,5 million et 0,95 million de tonnes pour l’exercice 2024-25.
La Société de développement agricole du Bangladesh (BADC) joue un rôle clé dans l’importation d’engrais non-uréiques puisqu’elle les importe par l’intermédiaire d’agences étrangères dans le cadre de contrats gouvernementaux contre des garanties gouvernementales.
Les engrais non-uréiques comme le TSP, le DAP et le MoP sont principalement importés par l’ouverture de lettres de crédit (LC) auprès des banques d’État.
