Dans le village de Tadzi, un drame d’une intensité inouïe a récemment laissé des cicatrices indélébiles, comme la morsure d’un serpent venimeux. Le cruel reflet du destin a foudroyé une famille, emportant dans sa spirale tragique un père, fidèle gardien des rêves, et son fils, éclat d’espoir à peine éclose.
Alors que les échos de cette tragédie continuaient de vibrer dans les cœurs, le serpent a frappé une seconde fois. Le fils, un jeune rêveur, a également été arraché à la vie, comme une fleur fanée avant d’avoir eu le temps de s’épanouir. La communauté, telle une mer en furie, s’est retrouvée emportée par une vague de chagrin incommensurable, stigmatisée par un deuil collectif.
Dans cet océan de souffrances, la sœur, perdue dans les limbes du coma, ignore qu’elle a été dépouillée à la fois de son père et de son frère, deux étoiles filantes disparues du firmament.
Derrière cette tragédie humaine poignante se pose une question brûlante : quel est l’état des structures de santé rurales et quelle réponse apporter face à de telles calamités ?