Elon Musk, homme le plus riche de la planète et nouveau bras droit de Donald Trump, sera à Washington le 5 décembre pour des réunions avec des parlementaires, a annoncé un chef républicain, mercredi.
Elon Musk qui a été nommé Conseiller spécial de Donald Trump, à la tête d’une nouvelle commission pour « l’efficacité gouvernementale », avait détaillé récemment, dans une tribune du Wall Street Journal, son projet « radical » de réforme de l’Etat fédéral et par lequel il prévoit de supprimer les subventions au Planning familial et de renvoyer des milliers de fonctionnaires.
Pendant la campagne, le patron de Tesla avait assuré pouvoir réduire la dépense publique fédérale de 2.000 milliards de dollars. Cela représenterait une baisse de 30% par rapport au total de l’exercice budgétaire 2024.
Dernièrement, le milliardaire a provoqué une controverse en ciblant directement quatre fonctionnaires fédéraux, rapportait mercredi CNN. Sur X, le codirecteur de l’Agence pour l’efficacité gouvernementale a partagé des publications révélant leurs noms, fonctions et salaires, générant des dizaines de millions de vues et un déferlement de commentaires négatifs. Ces employés, occupant des rôles relativement obscurs sans contact direct avec le public, ont été critiqués pour leurs postes jugés inutiles.
Bien que les informations partagées soient disponibles dans des bases de données publiques, cette mise en lumière de fonctionnaires auparavant inconnus suscite de vives inquiétudes.
Ces attaques suscitent une vague de peur parmi les fonctionnaires fédéraux, avec un objectif clair, à savoir générer une peur croissante parmi les employés publics pour les pousser à quitter leurs postes avant de devenir à leur tour des cibles.
Plusieurs employés fédéraux ont confié à CNN craindre pour leur sécurité, certains envisageant même de démissionner face à la pression.
Selon Everett Kelley, président de l’American Federation of Government Employees (AFGE), représentant plus de 800.000 employés civils, ces tactiques visent à «semer la terreur et la peur chez les fonctionnaires fédéraux». Il estime qu’Elon Musk cherche à dissuader les employés de prendre la parole et, indirectement, à réduire les effectifs du gouvernement sans passer par des réformes officielles.