Le président élu des États-Unis, Donald Trump, a promis, lundi, d’imposer des droits de douane au Canada, au Mexique et à la Chine par le biais de décrets qu’il prévoit de signer dès le premier jour de son mandat.
Et d’ajouter : « Ces mesure resteront en vigueur jusqu’à ce que les drogues, en particulier le fentanyl, et tous les étrangers illégaux cessent d’envahir notre pays ! Le Mexique et le Canada ont le pouvoir absolu de résoudre facilement ce problème qui couve depuis longtemps ».
Dans un autre message adressé à la Chine, Donald Trump a déclaré qu’il imposera des droits de douane de 10% « en plus de tout autre droit de douane supplémentaire » sur les importations en provenance des États-Unis, citant à nouveau le fentanyl et d’autres drogues illicites.
« J’ai eu de nombreuses discussions avec la Chine au sujet des quantités massives de fentanyl et d’autres drogues qui sont envoyées aux États-Unis, mais en vain. Les représentants de la Chine m’ont dit qu’ils appliqueraient la peine maximale, à savoir la peine de mort, à tout trafiquant de drogue pris en flagrant délit. Malheureusement, ils n’ont jamais donné suite et la drogue pénètre dans notre pays, principalement par le Mexique, à des niveaux jamais atteints auparavant », a-t-il indiqué.
Le Canada, le Mexique et la Chine sont les trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis. Ensemble, ils représentent 831,20 millions de dollars dans les échanges commerciaux du pays, selon le bureau du représentant américain au commerce.
Il avait également déclenché une guerre commerciale avec la Chine, qui se poursuit encore aujourd’hui après que le président Joe Biden a laissé en place une grande partie des droits de douane imposés lors du premier mandat de Trump et en a augmenté d’autres en septembre, notamment sur les véhicules électriques, les panneaux solaires et les batteries des voitures électriques.
La Chine a affirmé mardi rester ouverte au « dialogue » après la menace du président élu américain Donald Trump d’imposer des droits de douane élevés sur les produits chinois entrant aux Etats-Unis.
« Sur votre question, je n’ai actuellement aucune information à fournir. Mais sur le principe, nous sommes ouverts au maintien du dialogue et de la communication », a indiqué Mao Ning, une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, interrogée sur le fait de savoir si Pékin était en contact avec l’équipe du milliardaire républicain.