Avec seulement 2% des actifs bancaires, la finance participative pèse encore bien peu dans le paysage financier marocain. Un chiffre modeste, surtout lorsqu’on le compare à celui du Soudan (15%), du Nigeria ou de la Mauritanie (5%). Malgré une croissance annuelle honorable de 16,6%, essentiellement portée par le secteur immobilier, la finance participative doit relever de nombreux défis, notamment en assurant une stricte conformité religieuse, en accélérant sa digitalisation et surtout en s’inscrivant dans les impératifs du financement durable. Lors des Réunions annuelles 2025 du Conseil des services financiers islamiques, tenues récemment à Rabat, les grands argentiers du pays et plusieurs experts internationaux ont dressé un bilan lucide, à l’intersection de l’économie, de la religion et de la politique. Le constat est sans appel : le potentiel de la finance islamique au Maroc reste largement inexploité, et le chemin à parcourir s’annonce encore long. Décryptage.
Trouvez l’intégralité de l’article dans notre édition du 7 Juillet 2025, disponible en kiosque.