Après de multiples reports, Bank Al-Maghrib (BAM) s’apprête enfin à enclencher la deuxième phase de la libéralisation du dirham. Inflation maîtrisée, déficit budgétaire contenu, endettement extérieur sous contrôle, réserves de change confortables… autant de facteurs qui, aux yeux de la Banque centrale, rendent le contexte favorable à cette nouvelle étape. Préparée depuis 2007, puis initiée en 2015, cette réforme avait été suspendue à la suite de la crise Covid-19. Depuis, elle suscite craintes et interrogations, mais pour l’instant, elle devrait se limiter à un élargissement de la bande de fluctuation du dirham par rapport au panier euro-dollar. Beaucoup redoutent néanmoins les effets inflationnistes d’un dirham plus flexible, notamment sur le pouvoir d’achat, dans un contexte où la compétitivité à l’export reste fragile. Décryptage d’une réforme à haut risque.
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