L’Union de Sidi-Kacem (section football) dont la belle histoire a commencé en 1967 losqu’elle a accédé pour la première fois en Natonale 1. Les talents locaux tels les Amri, Bendriss, Dahan, Mliji, Awachria, en plus des bons recrutements tels Sliten, Semmate, Larbi Chebbak, Douadi, Redouane…ont donné naissance à une équipe qui a rivalisé avec les grands tels les FAR, WAC, RCA, RSS, DHJ…
En 1981, l’USK avait un comité d’honneur présidé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, alors Prince Héritier et qui comprenait entre autres, le Premier ministre Mâati Bouabid, Général Ahmed Dlimi…
Actuellement, l’USK est dirigée par un comité venu de nulle part : on y trouve un graisseur de voitures, un gardien de nuit, un courtier…et le résultat est là : l’USK est en deuxième division Amateurs.
Depuis quatre saisons, le comité n’a pas voulu quitter le navire en dépit des mauvais résultats, du manque de transparence dans la gestion, les adhésions sont bloquées et l’absence d’Assemblée Générale.
Cette action que doit prendre le Gouverneur est d’une urgence capitale, car les Réglements de la Fédération Royale Marocaine de Football précisent qu’aucun agrément ou autorisation pour participer aux championnats qu’elle organise ne doit être délivrés sans :
La tenue d’une Assemblée Générale ; La transparence dans la gestion financière à travers l’Audit et les rapports financiers ; L’élection d’un comité d’une façon démocratique.
La société civile kacémie n’a cessé d’appeler à sauver l’USK. Le dernier appel a été lancé par l’Association « Ahrar Sidi-Kacem » le 22 août 2025 pour la désignation d’une Commission provisoire, l’ouverture des adhésions et l’organisation d’une Assemblée Générale.
La première décision qui s’impose est d’inviter la Cour Régionale des Comptes afin de dresser un rapport re étant l’état des lieux surtout que l’ancien comité a bénéficié d’un budget énorme s’élévant à des centaines de milliers de dirhams pour voir l’équipe dégringoler en DII Amateurs. Le Président du Conseil Provincial de Sidi-Kacem, Benaissa Benzeroual, a déployé tous les e orts pour arriver à un consensus et sauver les meubles, mais en vain.
Il est temps que la légalité revienne au niveau de la gestion de l’USK au passé glorieux, surtout que les bonnes volontés ne manquent pas et qu’une excellente infrastructure sera mise en place incessamment.