« Le prix d’un sac de farine a dépassé les 200 dollars », contre 16 dollars avant la guerre, selon Louise Wateridge, porte-parole de l’UNRWA, qui ajoute que les gens se battent pour obtenir des miches de pain.
C’est ce qui ressort d’une publication, lundi, sur le compte de l’agence sur la plateforme « X », au nom de sa porte-parole officielle à Gaza, Louise Wateridge.
« Les habitants de Gaza sont sans abri, ils n’ont pas assez de nourriture et n’ont pas accès à l’eau potable », a déclaré Waterdridge.
« La situation dans la Bande de Gaza est pire que jamais. Les gens se battent pour obtenir des morceaux de pain, tandis que le prix d’un sac de farine a dépassé les 200 dollars », contre 16 dollars avant la guerre, a-t-elle ajouté.
La porte-parole de l’agence a affirmé que « les bombardements et les raids (israéliens) ne s’arrêtent jamais. Chaque jour qui passe, voire chaque heure, les souffrances des gens, ici, s’aggravent ».
Les Palestiniens de Gaza souffrent d’une politique de famine, l’armée israélienne faisant obstruction à l’arrivée de l’aide humanitaire, un constat confirmé par de nombreuses institutions onusiennes et internationales.
La communauté internationale appelle, pourtant, Israël à faciliter l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza pour prévenir la famine, en vain.
La famine s’est propagée dans la plupart des régions de la Bande de Gaza à la suite du siège israélien, en particulier dans le nord, tandis que toutes les régions de la Bande connaissent une catastrophe humanitaire sans précédent, coïncidant avec l’arrivée de l’hiver pour la deuxième année consécutive, avec environ deux millions de Palestiniens déplacés, dont la plupart s’abritent dans des tentes.