Le ministère de la Santé du Hamas pour Gaza a averti vendredi que tous les hôpitaux du territoire palestinien devraient cesser ou réduire leurs activités « sous 48 heures », accusant Israël de bloquer l’entrée de carburant sur le territoire.
Cet avertissement survient alors que la bande de Gaza est en proie à une grave crise humanitaire après plus d’un an de combats entre l’armée israélienne et le mouvement islamiste palestinien Hamas.
« Nous appelons les institutions internationales à rebondir sur la décision de la Cour pénale internationale (CPI) pour mettre fin à la guerre de génocide dans la bande de Gaza », a ajouté Marwan al-Hams.
La CPI a émis jeudi des mandats d’arrêt internationaux contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ex-ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour des « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité », provoquant l’indignation en Israël.
Un autre mandat d’arrêt a été émis par la CPI contre le chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deif, pour les mêmes motifs.
Mardi, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait fait part de sa vive inquiétude pour les hôpitaux encore en état de fonctionner partiellement dans le nord de la bande de Gaza, où l’armée israélienne conduit une nouvelle offensive majeure depuis début octobre pour empêcher les combattants du Hamas de s’y regrouper et de s’y renforcer, selon elle.