Le rôle des enseignants demeure crucial pour réussir l’orientation scolaire de leurs élèves, a affirmé, mercredi à Rabat, le directeur de l’Instance nationale d’évaluation du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS), Hicham Ait Mansour.
Elaborée par l’Instance nationale d’évaluation du système d’éducation, de la formation et de la recherche scientifique relevant du CSEFRS, l’étude relative à l’orientation scolaire s’est attardée sur l’analyse et l’identification des forces et des faiblesses marquant le système d’orientation scolaire en relation avec les autres composantes du système d’éducation et de formation, a-t-il souligné.
S’agissant du rapport relatif à « l’Atlas territorial des infrastructures scolaires », M. Ait Mansour a relevé que l’Instance a élaboré une étude portant sur l’analyse de la qualité des infrastructures au niveau des trois cycles scolaires, sur la base d’un indice comportant les équipements et les structures devant être disponibles au sein des institutions scolaires. L’objectif étant, a-t-il dit, de contribuer à l’amélioration de la qualité de l’enseignement et promouvoir l’équité au sein du système d’éducation et de formation.
Les travaux de la 6ème session du deuxième mandat de l’Assemblée générale du CSEFRS, s’étalant sur deux jours, ont été marqués par la signature d’un accord de coopération entre le Conseil et le ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, outre la présentation, par le ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, d’un rapport portant sur les nouveautés et les enjeux actuels du système éducatif, ainsi qu’un exposé sur l’avancement du plan d’action du Conseil pour l’année 2024 et les projets prévus pour 2025.
Cette session a vu, également, la présentation, l’examen et l’approbation du projet de « la nouvelle école », élaboré par un groupe de travail dédié, l’examen et à l’approbation du projet de budget du Conseil pour l’année fiscale 2025, la présentation des plateformes numériques majlisbot (IA) et E-majlis aux membres du Conseil.