Le ministre délégué chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des Politiques Publiques, Karim Zidane, a présidé, ce lundi à Rabat, la sixième réunion du Comité de suivi du contrat préliminaire de réservation foncière conclu avec le consortium international AP Moller Capital, CIP et TotalEnergies.
Cette séance de travail a porté sur un accord stratégique signé avec un consortium international composé de TotalEnergies, Copenhagen Infrastructure Partners (CIP) et AP Moller Capital, trois géants engagés dans la mise en place de l’un des plus vastes projets d’hydrogène vert en Afrique. Le Royaume ambitionne ainsi de s’imposer comme une plateforme régionale et mondiale dans ce domaine en pleine expansion.
Le volet foncier, élément central dans la phase de démarrage, a fait l’objet d’un suivi rigoureux. Les livrables, prévus dans le cadre contractuel, ont été validés dans les délais impartis, marquant ainsi un jalon important dans l’implémentation du projet. Cette réunion a également permis d’avancer sur la prochaine phase, à savoir : la signature attendue de la convention portant sur les études avancées, document clé pour affiner les dimensions techniques, économiques et réglementaires du chantier.
Étaient présents, à cette rencontre, l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN), en sa qualité de coordinateur institutionnel de l’offre marocaine, ainsi que plusieurs entités publiques concernées, confirmant l’approche transversale et concertée adoptée par les pouvoirs publics pour faire émerger ce nouveau pilier de la souveraineté énergétique nationale.
Selon le communiqué du ministère, cette dynamique traduit la mobilisation conjointe des acteurs publics et privés autour d’un projet structurant aux retombées multiples. Elle reflète également la vision intégrée et cohérente du Maroc en matière de transition énergétique, tout en envoyant un signal de confiance aux investisseurs sur la stabilité et la crédibilité de l’environnement marocain.
Au-delà de l’enjeu purement énergétique, ce chantier vise à valoriser les atouts renouvelables du pays, à capter des flux d’investissements responsables et à donner naissance à un tissu industriel autour de l’hydrogène et de ses applications, carburants propres, export d’énergie verte, engrais décarbonés, et solutions bas-carbone pour les industries.
L’ambition marocaine dépasse la seule production. Il s’agit de construire un écosystème compétitif, capable de générer des chaînes de valeur locales, de créer de l’emploi qualifié, de favoriser le transfert technologique et d’établir des infrastructures résilientes, en phase avec les standards internationaux de durabilité.
En s’inscrivant dans cette logique, le Maroc consolide sa position de leader continental en matière d’énergies propres, tout en renforçant ses liens économiques avec les marchés européen, africain et moyen-oriental. Ce projet, véritable levier de croissance verte, porte en lui les promesses d’un futur énergétique plus souverain, plus inclusif et résolument tourné vers l’innovation.
En misant résolument sur l’hydrogène vert, le Royaume trace les contours d’un nouveau modèle de développement qui conjugue souveraineté énergétique, compétitivité industrielle et transition écologique.
Ce projet structurant incarne aussi une ambition claire, faire du Maroc un moteur de la croissance verte en Afrique et un partenaire crédible sur l’échiquier énergétique mondial. L’engagement coordonné des acteurs publics et privés confirme que le Maroc avance avec détermination vers un avenir durable, fondé sur l’innovation, la coopération et la confiance.