L’affaire Zitouni, le footballeur tétouanais qui a émigré illégalement à Sebta (Ceuta) à la nage, a fait couler beaucoup d’encre surtout en Espagne dans les différents médias.
Incroyable mais vrai, en très peu de temps, il est devenu un héros dans des articles qui ont fait la Une aussi bien à la presse écrite, audio-visuelle qu’électronique.
Tout le monde en parle. Le football marocain est pointé du doigt.
Au Maroc, le professionnalisme est-il protégé ? Le joueur a-t-il un avenir assuré ? Existe-t-il un SMIG qui garantit le « pain » du salarié ? Et la sécurité sociale et la couverture médicale sont-elles à jour dans les clubs du championnat de la Botola I et II ?
En cas d’indisponibilité permanente, suite à une blessure ou à une maladie, les indemnités sont-elles claires ou inexistantes ?
Autant de questions auxquelles il est difficile de répondre. Les problèmes du football professionnel marocain viennent d’être soulevés dans les grands journaux espagnols.
Mohamed Zitouni est un arrière droit d’avenir avec seulement 19 ans.
Découragé par la crise financière de son équipe le MAT de Tétouan, il a opté pour une immigration à l’étranger à la recherche d’un emploi susceptible de lui garantir un avenir meilleur.
« J’en ai ras le bol à Tétouan où je ne suis pas payé régulièrement. Pour porter plainte à la FRMF, il faut attendre trois mois et présenter une attestation de banque.
Avec une famille en charge, il est impossible de vivre du football marocain. A vrai dire, il n’y a pas de professionnalisme mais un professionnalisme ou un amateurisme déguisé qui a des règlements dépassés ».
Mohamed Zitouni a fait la courte traversée en mer Fnideq-Sebta sous de mauvaises conditions climatiques : vent, brouillard, vagues… échappant à la surveillance des contrôleurs des deux frontières.
Arrivé au port sebtaoui, il se livra à la police redoutant d’être refoulé en direction de son pays. Une surprise de taille l’attendait.
Il fut bien reçu et conduit au centre des immigrés sans papiers recevant médicaments, nourriture, vêtements avec un survêtement et un portable.
Mohamed Zitouni, conscient de sa situation irrégulière, a demandé officiellement asile en Espagne.
Questionné au sujet d’un métier qu’il a appris, il a déclaré qu’il était un footballeur professionnel et qu’il souhaitait poursuivre sa carrière footballistique en Europe.
Maintenant le problème qui se pose est le suivant : Mohamed Zitouni est toujours lié par un contrat avec le MAT de Tétouan et il ne peut signer avec aucune formation étrangère.
Tout le monde en parle. Le football marocain est pointé du doigt.
Au Maroc, le professionnalisme est-il protégé ? Le joueur a-t-il un avenir assuré ? Existe-t-il un SMIG qui garantit le « pain » du salarié ? Et la sécurité sociale et la couverture médicale sont-elles à jour dans les clubs du championnat de la Botola I et II ?
En cas d’indisponibilité permanente, suite à une blessure ou à une maladie, les indemnités sont-elles claires ou inexistantes ?
Autant de questions auxquelles il est difficile de répondre. Les problèmes du football professionnel marocain viennent d’être soulevés dans les grands journaux espagnols.
Mohamed Zitouni est un arrière droit d’avenir avec seulement 19 ans.
Découragé par la crise financière de son équipe le MAT de Tétouan, il a opté pour une immigration à l’étranger à la recherche d’un emploi susceptible de lui garantir un avenir meilleur.
« J’en ai ras le bol à Tétouan où je ne suis pas payé régulièrement. Pour porter plainte à la FRMF, il faut attendre trois mois et présenter une attestation de banque.
Avec une famille en charge, il est impossible de vivre du football marocain. A vrai dire, il n’y a pas de professionnalisme mais un professionnalisme ou un amateurisme déguisé qui a des règlements dépassés ».
Mohamed Zitouni a fait la courte traversée en mer Fnideq-Sebta sous de mauvaises conditions climatiques : vent, brouillard, vagues… échappant à la surveillance des contrôleurs des deux frontières.
Arrivé au port sebtaoui, il se livra à la police redoutant d’être refoulé en direction de son pays. Une surprise de taille l’attendait.
Il fut bien reçu et conduit au centre des immigrés sans papiers recevant médicaments, nourriture, vêtements avec un survêtement et un portable.
Mohamed Zitouni, conscient de sa situation irrégulière, a demandé officiellement asile en Espagne.
Questionné au sujet d’un métier qu’il a appris, il a déclaré qu’il était un footballeur professionnel et qu’il souhaitait poursuivre sa carrière footballistique en Europe.
Maintenant le problème qui se pose est le suivant : Mohamed Zitouni est toujours lié par un contrat avec le MAT de Tétouan et il ne peut signer avec aucune formation étrangère.