Industrie légère marocaine : Un secteur performant, mais dépendant des marchés extérieurs !

Acteur majeur dans l’industrie légère en Afrique, le Maroc doit relever des défis pour maintenir sa croissance économique et industrielle, réduire la dépendance aux marchés étrangers et améliorer sa compétitivité.

Le continent africain connaît une croissance notable dans son secteur industriel, se positionnant ainsi comme une destination attractive pour les investisseurs nationaux et étrangers. En effet, son secteur manufacturier est en pleine expansion, avec une valeur ajoutée attendue de 77,66 milliards de dollars et une production totale de 284,70 milliards de dollars en 2025, selon The African Exponent. Par conséquent, le secteur de l’industrie légère dans le continent affiche des performances variables selon les régions et les pays. Notamment, l’Afrique du Nord domine la valeur ajoutée manufacturière, avec des pays comme l’Égypte et le Maroc, disposant d’infrastructures industrielles bien établies.

Dans ce contexte, le Maroc est devenu un acteur majeur de l’industrie légère en Afrique, avec une croissance significative dans plusieurs secteurs, tels que l’automobile, l’alimentaire, la métallurgie et l’habillement, ajoute la plateforme d’informations dans un récent rapport.

De plus, poursuit la même source, le pays mise sur l’innovation et la technologie pour améliorer sa compétitivité et renforcer ses capacités à valeur ajoutée. Grâce à des politiques gouvernementales ciblées et des investissements stratégiques, le Maroc a pu développer ses industries et attirer des investisseurs étrangers. Ainsi, le pays a pu diversifier son économie et réduire sa dépendance aux secteurs traditionnels.
 

Le Maroc, leader dans l’industrie automobile
The African Exponent note que le Maroc s’est imposé comme le premier producteur automobile d’Afrique, avec une production annuelle de 700.000 véhicules et des exportations générant plus de 14 milliards de dollars. Par ailleurs, l’industrie automobile est devenue un pilier de l’économie marocaine, avec des investissements importants dans les infrastructures et la formation professionnelle.

Outre l’industrie automobile, poursuit la plateforme, d’autres secteurs tels que l’industrie alimentaire, la métallurgie et l’habillement connaissent une croissance significative. En particulier, l’industrie alimentaire marocaine est réputée pour sa qualité et sa diversité, avec des produits tels que les fruits et légumes, les produits laitiers et les produits de la mer. 

De ce fait, le Maroc est bien positionné pour répondre aux besoins alimentaires de la région.

Selon The African Exponent, l’industrie légère contribue de manière significative à l’économie des pays africains, notamment au Maroc, en créant de la valeur ajoutée et en générant des emplois, ce qui reflète la dynamique économique et le potentiel de développement du pays.
 

Défis et perspectives
Malgré les progrès réalisés, The African Exponent souligne que le Maroc doit encore relever plusieurs défis pour maintenir sa croissance économique et industrielle. Parmi ces défis figurent la dépendance aux marchés étrangers, la nécessité de renforcer les capacités de recherche et développement et l’amélioration de la compétitivité des entreprises nationales sur les marchés mondiaux. Quoi qu’il en soit, souligne la plateforme, le gouvernement marocain est déterminé à relever ces défis et à poursuivre sa stratégie de développement économique.
 
Conclusion
En somme, le Maroc est devenu un modèle pour les autres pays africains, avec une croissance économique soutenue et une industrie légère florissante. Le pays continue de renforcer ses capacités et de diversifier son économie, ce qui lui permet de mieux résister aux défis économiques mondiaux. Grâce à sa stratégie de développement économique et à ses efforts continus pour améliorer sa compétitivité, le Maroc est bien positionné pour poursuivre sa croissance économique et industrielle dans les années à venir.

Energie : Le Royaume, client nº1 du gaz naturel espagnol
Selon l’institution espagnole des réserves stratégiques de produits pétroliers «Cores», le Maroc est devenu le premier client du gaz naturel espagnol en juin 2025, en important 858 gigawatt-heures, soit 35,5% du total des exportations espagnoles. Cette tendance n’est pas nouvelle, puisque le Maroc a déjà dépassé la France en 2024 pour devenir le premier importateur de gaz naturel d’Espagne, avec 9.703 gigawatt-heures importés via le gazoduc Maghreb-Europe.

Les raisons de cette croissance sont liées à la demande énergétique croissante du Maroc, qui cherche à répondre à ses besoins en constante augmentation, notamment pour l’industrie et la production d’électricité. La coopération avec l’Espagne a également joué un rôle important, les deux pays ayant renforcé leur coopération dans le secteur du gaz naturel.

Les chiffres clés du Cores montrent cependant que les exportations de gaz espagnol ont enregistré une baisse de 40% par rapport à la même période de l’année précédente, atteignant 2.415 gigawatt-heures.

La France est le deuxième client principal, avec des importations de 354 gigawattheures, représentant 14,6% du total. Les exportations espagnoles de gaz naturel se font principalement par pipelines (52,1%) et par gaz naturel liquéfié (47,9%).

Sur les douze derniers mois, les exportations espagnoles de gaz naturel ont atteint 41.181 gigawatt-heures, en baisse de 17,1% par rapport à la même période de l’année précédente.

Les perspectives futures suggèrent un renforcement de la coopération entre le Maroc et l’Espagne, ainsi qu’un développement des énergies renouvelables pour réduire la dépendance aux importations et atteindre les objectifs énergétiques. Le Maroc explore également des alternatives locales et internationales pour sécuriser son approvisionnement en gaz naturel.

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