La Délégation Générale à l’Administration Pénitentiaire et à la Réinsertion (DGAPR) a rejeté, les allégations colportées par l’ancien détenu OR dans l’une de ses interviews diffusées sur YouTube concernant les prisons d’Ain Sebaa 1 et de Tiflet 2 où il était détenu.
Et d’ajouter que OR a également prétendu qu’il a été soumis à une surveillance stricte, alors que la surveillance à laquelle il était soumis s’applique à tous les détenus, notamment en ce qui concerne les appels téléphoniques et les correspondances externes, conformément à la loi régissant les établissements pénitentiaires.
L’intéressé a aussi colporté des mensonges sur la prison de Tiflet 2, prétendant l’existence d’insectes dans la cellule collective où il avait été transféré à sa demande, alors que la Délégation générale consacre un budget à l’entretien de la propreté des établissements pénitentiaires, a poursuivi la même source.
La mise au point précise aussi que l’intéressé bénéficiait de la récréation, de cours de musique au centre pédagogique de l’établissement et des soins médicaux appropriés et ce, à travers des consultations médicales effectuées par le personnel médical de l’établissement chaque fois que cela était nécessaire.
La personne en question a également eu droit aux médicaments prescrits ainsi que ceux apportés par sa famille, et à un régime alimentaire prescrit par le médecin de l’établissement.
L’ancien détenu a subi une fracture à l’intérieur de la prison de Tiflet 2 à la suite d’un jeu de bras de fer avec un autre détenu, ce qui a nécessité son évacuation en urgence vers un hôpital externe pour effectuer une intervention chirurgicale, ajoute la même source.
La direction a informé le parquet pour diligenter une enquête, explique la mise au point, alors que sa famille, qui a été informée de l’incident, a bénéficié d’une autorisation pour lui rendre visite à l’hôpital.
L’ancien détenu (OR) a reçu plusieurs visites effectuées par le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) et de la commission régionale y relevant, indique la DGAPR, notant que l’intéressé n’a jamais déposé de plainte concernant sa situation à l’intérieur de l’établissement.