L’Alliance des journalistes istiqlaliens a donné le coup d’envoi, ce samedi, à la Maison de la Presse de Tanger, d’une série d’ateliers de formation dédiés aux journalistes en herbe, une initiative qui s’étendra prochainement à plusieurs villes du Royaume.
La séance d’ouverture s’est tenue en présence d’Abdeljebbar Rachidi, député istiqlalien et secrétaire d’État auprès de la ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, chargé de l’Insertion sociale, ainsi que d’Abdellah El Bakkali, directeur du journal « Al Alam » et membre du comité exécutif du Parti de l’Istiqlal. Tous deux ont pris la parole pour contextualiser cette initiative, rappelant le rôle historique de la presse et les nombreux défis auxquels le métier de journaliste est aujourd’hui confronté, notamment par l’émergence de l’IA et des technologies, bouleversant profondément les pratiques professionnelles et les modes de communication..
Tout au long de cette journée de formation, trois ateliers pratiques ont été proposés : le premier, dédié aux techniques de rédaction journalistique, a été animé par Abdelaziz Koukas, journaliste et écrivain. Le second, axé sur l’animation radio et le commentaire audio, a été conduit par Samira Lachhab, journaliste radio et ancienne cheffe du secteur de la production internationale et arabe à la SNRT et le troisième portant sur la presse en ligne, animé par Jawad El Atlas, journaliste de la chaîne saoudienne « Al Arabiya », et Hicham Draidi, responsable des éditions web du journal « Al Alam ».
Cette première édition rend hommage à la mémoire d’Abdelkrim Ghallab, figure emblématique du journalisme, de la politique et de la littérature marocaine. Selon Saïd Ouazzane, président de l’Alliance des journalistes istiqlaliens, d’autres sessions similaires seront programmées très prochainement dans plusieurs villes du Royaume.
À travers cette ambitieuse initiative, le programme « 2025, Année du bénévolat » s’inscrit dans une volonté de promouvoir l’engagement citoyen et de consolider la culture du volontariat en tant que vecteur de cohésion sociale et de responsabilisation individuelle au Maroc.