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Véritable catalyseur de développement économique, grand générateur d’emplois et conservateur des savoir-faire ancestraux, le secteur de l’artisanat représente près de 10% des recettes touristiques en devises, a indiqué mercredi, le chef de gouvernement, Aziz Akhannouch.
La 8ème édition de la Semaine nationale de l’artisanat a été lancé, mercredi, à Casablanca en la présence de la ministre du Tourisme, de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire, Fatima Zahra Ammor et le chef de gouvernement, Aziz Akhannouch. Placée sous le thème : « L’artisanat, un levier de développement au service du rayonnement et de la protection des patrimoines matériel et immatériel », cette semaine est l’occasion de rendre hommage aux artisans marocains qui contribuent à la préservation du patrimoine national ainsi qu’au rayonnement du Maroc à l’international.
« Cette initiative est un carrefour d’opportunités pour les artisans marocains qui pourront rencontrer des clients professionnels et des représentants de grandes enseignes », nous indique la ministre de tutelle, soulignant de l’artisanat qui joue un rôle fondamental dans l’emploi au Maroc, avec un taux d’insertion des jeunes formés dans ce domaine pouvant atteindre 90%.
Des propos repris également par le chef du gouvernement qui lors de son discours inaugural a précisé que l’artisanat marocain est un moteur clé de l’économie nationale qui contribue à hauteur de 7% du PIB, emploie près de 20% de la population active, et dont les exportations ont récemment franchi le cap du milliard de dirhams entre 2022 et 2023, avec une croissance estimée à 7%. Akhannouch a ajouté que le secteur de l’artisanat représente près de 10% des recettes touristiques en devises. Le gouvernement ainsi double les efforts pour promouvoir ce secteur dont les bénéfices sur l’économie nationale sont d’envergure, a-t-il noté, affirmant que pour soutenir les artisans, le gouvernement a mis en place des textes légaux et réglementaires, dont la loi-cadre 50-17 sur les activités artisanales, la création du Registre National de l’Artisanat qui a vu l’enregistrement de plus de 389.000 artisans, et la mise en place de l’Assurance Maladie Obligatoire qui compte plus de 641.000 bénéficiaires.
Des programmes de certification et des labels ont également été mis en place, avec plus de 69 marques collectives. Résultat des comptes : le nombre d’inscrits dans les établissements de formation pour préparer la prochaine génération d’artisans a augmenté de 55%.
Par ailleurs, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat a mis en évidence l’importance du programme de transfert des compétences et de transmission des savoir-faire liés aux métiers de l’artisanat, déclarant qu’il s’agit d’un programme développé par l’UNESCO et qui consiste à sélectionner un certain nombre de métiers menacés de disparition, précisant que six métiers ont déjà été sélectionnés dans ce cadre.
L’idée est de s’assurer de la préservation du patrimoine du Royaume à travers l’encouragement des maître-artisans porteurs de savoirs et compétences ancestrales uniques à partager leur connaissances et compétences, ainsi qu’à travers l’incitation des jeunes à apprendre, reconstruire et recréer l’héritage artisanal, tout en leur offrant un programme de formation qualifiante.
En marge de l’événement, le ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire, la Maison de l’Artisan, le Groupe Barid Al-Maghrib et l’Organisation Mondiale du Commerce Équitable ont procédé, mercredi à Casablanca, à la signature de trois conventions de partenariat visant à renforcer l’accompagnement des artisans.
La première vise à améliorer la performance opérationnelle des acteurs du secteur de l’artisanat marocain, notamment par la promotion des exportations vers les marchés internationaux. Elle porte principalement sur la mise en place d’une tarification préférentielle au profit des acteurs de l’artisanat marocain.
La deuxième convention concerne, quant à elle, l’émission d’une série de timbres-poste, dans le cadre des programmes philatéliques de Barid Al-Maghrib à partir de 2024, dans le but de promouvoir et de mettre en valeur la richesse du patrimoine artisanal marocain et du savoir-faire exceptionnel de ses artisans. Tandis que la troisième convention vise à faciliter les opérations d’exportation des produits artisanaux marocains.
« Cette initiative est un carrefour d’opportunités pour les artisans marocains qui pourront rencontrer des clients professionnels et des représentants de grandes enseignes », nous indique la ministre de tutelle, soulignant de l’artisanat qui joue un rôle fondamental dans l’emploi au Maroc, avec un taux d’insertion des jeunes formés dans ce domaine pouvant atteindre 90%.
Des propos repris également par le chef du gouvernement qui lors de son discours inaugural a précisé que l’artisanat marocain est un moteur clé de l’économie nationale qui contribue à hauteur de 7% du PIB, emploie près de 20% de la population active, et dont les exportations ont récemment franchi le cap du milliard de dirhams entre 2022 et 2023, avec une croissance estimée à 7%. Akhannouch a ajouté que le secteur de l’artisanat représente près de 10% des recettes touristiques en devises. Le gouvernement ainsi double les efforts pour promouvoir ce secteur dont les bénéfices sur l’économie nationale sont d’envergure, a-t-il noté, affirmant que pour soutenir les artisans, le gouvernement a mis en place des textes légaux et réglementaires, dont la loi-cadre 50-17 sur les activités artisanales, la création du Registre National de l’Artisanat qui a vu l’enregistrement de plus de 389.000 artisans, et la mise en place de l’Assurance Maladie Obligatoire qui compte plus de 641.000 bénéficiaires.
Des programmes de certification et des labels ont également été mis en place, avec plus de 69 marques collectives. Résultat des comptes : le nombre d’inscrits dans les établissements de formation pour préparer la prochaine génération d’artisans a augmenté de 55%.
Par ailleurs, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat a mis en évidence l’importance du programme de transfert des compétences et de transmission des savoir-faire liés aux métiers de l’artisanat, déclarant qu’il s’agit d’un programme développé par l’UNESCO et qui consiste à sélectionner un certain nombre de métiers menacés de disparition, précisant que six métiers ont déjà été sélectionnés dans ce cadre.
L’idée est de s’assurer de la préservation du patrimoine du Royaume à travers l’encouragement des maître-artisans porteurs de savoirs et compétences ancestrales uniques à partager leur connaissances et compétences, ainsi qu’à travers l’incitation des jeunes à apprendre, reconstruire et recréer l’héritage artisanal, tout en leur offrant un programme de formation qualifiante.
En marge de l’événement, le ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire, la Maison de l’Artisan, le Groupe Barid Al-Maghrib et l’Organisation Mondiale du Commerce Équitable ont procédé, mercredi à Casablanca, à la signature de trois conventions de partenariat visant à renforcer l’accompagnement des artisans.
La première vise à améliorer la performance opérationnelle des acteurs du secteur de l’artisanat marocain, notamment par la promotion des exportations vers les marchés internationaux. Elle porte principalement sur la mise en place d’une tarification préférentielle au profit des acteurs de l’artisanat marocain.
La deuxième convention concerne, quant à elle, l’émission d’une série de timbres-poste, dans le cadre des programmes philatéliques de Barid Al-Maghrib à partir de 2024, dans le but de promouvoir et de mettre en valeur la richesse du patrimoine artisanal marocain et du savoir-faire exceptionnel de ses artisans. Tandis que la troisième convention vise à faciliter les opérations d’exportation des produits artisanaux marocains.
