​L’heure de la clarté : Washington scelle la souveraineté du Maroc sur le Sahara

 
Par-delà les déclarations diplomatiques et les communiqués soigneusement calibrés, un tournant majeur est en train de se dessiner dans l’échiquier géopolitique régional. La rencontre tenue à Washington entre le Secrétaire d’État Marco Rubio et le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, n’était pas un simple exercice protocolaire. Elle acte une dynamique stratégique irréversible : le renforcement du partenariat maroco-américain, désormais érigé en pilier de stabilité et de progrès dans une région secouée par les tensions.
 
Au cœur des échanges, plusieurs dossiers d’envergure : la paix au Proche-Orient, la consolidation des Accords d’Abraham, le renforcement de la coopération économique bilatérale, mais aussi — et surtout — la confirmation sans équivoque du soutien des États-Unis à la souveraineté du Maroc sur le Sahara. Ce soutien, loin d’être conjoncturel, s’inscrit dans la continuité de la reconnaissance historique opérée sous l’administration Trump, et désormais réaffirmée au plus haut niveau de l’État américain.
 

Une vision claire et un langage sans ambiguïté
 
Le message porté par Marco Rubio est d’une clarté rare dans le langage diplomatique : les États-Unis considèrent que le plan marocain d’autonomie est non seulement sérieux et crédible, mais surtout qu’il constitue l’unique base viable pour une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable. Cette position marque un changement de paradigme. Elle vide de substance les approches équivoques du passé et met un terme aux faux-semblants diplomatiques qui ont trop longtemps nourri l’illusion d’un processus ouvert, alors que seule l’initiative marocaine offre une issue pragmatique et conforme aux réalités du terrain.
 
En se positionnant aussi fermement, Washington envoie un signal fort, non seulement aux parties directement concernées, mais aussi à la communauté internationale : il est temps de dépasser les postures idéologiques et de reconnaître ce que l’histoire, la géographie et le développement ont déjà scellé. Le Sahara est marocain, et le cadre d’autonomie sous souveraineté du Royaume est la seule voie vers la paix et la stabilité régionale.
 

Le Maroc, un acteur de paix et de progrès
 
Cette reconnaissance n’est pas un chèque en blanc. Elle s’appuie sur des faits tangibles. Depuis plus de deux décennies, le Maroc ne s’est pas contenté d’affirmer sa souveraineté sur le Sahara ; il l’a incarnée à travers un modèle de développement régional intégré, tourné vers l’avenir. Infrastructures modernes, investissements stratégiques, gouvernance inclusive, projets d’envergure dans les énergies renouvelables, le tourisme, la pêche, l’enseignement supérieur… La région de Laâyoune-Sakia El Hamra et celle de Dakhla-Oued Eddahab se sont imposées comme des vitrines de la réussite marocaine.
 
Ce développement, le Maroc l’a conçu non pas comme un instrument de propagande, mais comme une promesse tenue à l’égard de ses citoyens sahraouis. Une manière concrète de démontrer que la souveraineté s’exerce aussi par la prospérité partagée, la dignité retrouvée et l’ouverture sur le monde.
 

L’Algérie face à ses contradictions
 
Cette avancée diplomatique met aussi en lumière les contradictions criantes du régime algérien, qui continue de se draper dans un rôle d’observateur neutre tout en finançant, armant et orientant politiquement le mouvement séparatiste. L’instrumentalisation du conflit saharien par Alger ne répond en rien à une logique de décolonisation — concept dont la pertinence est aujourd’hui dépassée dans ce dossier — mais à une stratégie d’endiguement régional vis-à-vis du Maroc, nourrie de ressentiments historiques et de calculs géopolitiques obsolètes.
 
Face à la montée d’un consensus international en faveur du plan marocain d’autonomie, l’Algérie se retrouve isolée, piégée dans une posture rigide et sans perspective. Le soutien explicite de Washington, qui pourrait bientôt être rejoint par celui du Royaume-Uni, de l’Allemagne et d’autres partenaires stratégiques, rend toute tentative de relancer une solution référendaire totalement caduque.
 

Une responsabilité partagée pour clore le dossier
 
L’heure est désormais à la responsabilité. Celle de l’ONU, qui ne peut plus éternellement prolonger un statu quo coûteux et stérile. Celle des grandes puissances, appelées à acter l’irréversibilité de la souveraineté marocaine sur le Sahara et à favoriser un règlement fondé sur le réalisme. Celle, enfin, de certains acteurs régionaux, qui doivent choisir entre s’enfermer dans le déni ou s’inscrire dans une dynamique de construction collective.
 
Le Maroc a tendu la main. Il a proposé une solution politique moderne, en phase avec les standards internationaux, et il l’a assortie d’un engagement constant en faveur de la paix, du dialogue et du développement. Les hésitations d’hier ne sont plus permises. Le moment est venu de trancher, une fois pour toutes, en faveur de la légitimité, de la stabilité et de l’avenir.
 
Car l’histoire n’attend pas. Et ceux qui refusent de la suivre s’excluent d’eux-mêmes du cours du progrès.
 

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