L’Humeur : Dounia Boutazout est plurielle, pas encombrante

Quelques jours après le début du ramadan, nous nous intéressions au cas de l’actrice Dounia Boutazout en ces termes : « Et si on fusionnait, le temps de l’actuel ramadan, SNRT et 2M ? Eh bien cela enfanterait une chaîne logiquement intitulée Boutazout TV. La comédienne est sur tous les fronts, se bat telle une dégénérée, des hauts et des bas à la clé. Est-elle à ce point incontournable, indispensable ? Pour l’instant, elle sature, gave, inonde. Les téléspectateurs n’ont qu’à nager dans son bonheur. Cette exaltation, proche de l’ivresse, lui coûte, raconte-t-on, un malaise lors de l’un des tournages des différentes séries qu’elle cumule sans compter (…) D’autres comédiens sont mis sur une orbite similaire quoique dans une sphère d’action moindre. Dounia Boutazout, en revanche, est à elle seule un engin spatial qui scrute avec attention toutes ces étoiles filantes que les structures de production voient s’échouer derrière la vallée de l’oubli. » Seulement, cela prend, depuis quelques temps, les dimensions d’un irrespect absolu, avec des incursions collégiales indignes d’une profession. Le cas de l’acteur-scénariste-réalisateur-producteur Saï Naciri, aigri sur sa chaîne YouTube. Relayant quelques internautes pétrifiés par la reconnaissance à tout prix, il suggère à Dounia Boutazout de s’essayer à l’appel à la prière, se substituant au muezzin. Des consœurs l’accusent de tout rafler, de les priver de rôles à leur mesure… A voir… L’un dans l’autre, c’est la foudre qui s’abat sur la comédienne. C’est certainement en optant pour la vindicte populaire que l’art trouvera l’empreinte qui lui fait défaut au Maroc… Fichtre ! 

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