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La Résistance Islamique au Liban, Hezbollah, a annoncé, dimanche soir, avoir abattu un drone israélien « Hermes 900 » et attaqué des rassemblements et des campements de militaires israéliens sur le front.
Au cours des opérations les plus marquantes, les moudjahidines de la Résistance islamique ont abattu un drone israélien « Hermes 900 ».
La résistance a aussi ciblé une position de l’artillerie israélienne à « Udem » avec un lance-missile, ainsi que la base de « Beit Hillal » et sa position avec un lance-missile. Les militants du Hezbollah ont aussi ciblé un cantonnement des forces d’occupation sur le site d’Al-Malikiyah avec un lance-missile.
La résistance a également ciblé avec des missiles un rassemblement des forces d’occupation dans le quartier oriental de la ville de Markaba Basaliya, et un autre à Khallet Wardah Basaliya avec des missiles.
Simultanément, elle Moudjahidines a ciblé avec un lance-missile un mouvement des forces d’occupation israéliennes à Jabal Kahil, dans la ville de Maroun al-Ras, et la colonie de « Kiryat Shmona » avec un lance-missile.
Par ailleurs, le centre médical Ziv de Safed a reconnu que 15 blessés avaient été transférés dans la nuit depuis la zone de combat située au front libanais, selon des médias israéliens.
Parallèlement à sa confrontation avec les soldats d’occupation dans le sud, le Hezbollah a ciblé la ville occupée de Haïfa et la base « Samson », à l’ouest du lac de Tibériade, avec des missiles spécifiques, en plus d’une série d’autres opérations.
Par ailleurs, Israël a mené lundi des frappes aériennes contre une société financière liée au Hezbollah au Liban, au moment où l’armée élargit son offensive contre le mouvement islamiste après bientôt un mois de guerre.
Des bombardements ont visé lundi deux villes du sud du Liban, Tyr et Nabatiyeh, des bureaux de la société financière Al-Qard al-Hassan, soumise à des sanctions américaines, faisant « d’immenses dégâts », selon l’agence de presse libanaise Ani.
L’aviation israélienne avait multiplié la veille les frappes à travers le Liban et visé pour la première fois des bureaux de la même société dans la banlieue sud de Beyrouth, l’un des bastions du mouvement chiite, et à Baalbeck, dans l’est du Liban.
Elargissant son offensive au-delà des cibles militaires visées jusqu’à présent, l’armée a annoncé lundi avoir mené des frappes « sur des dizaines d’installations utilisées » par le Hezbollah « pour financer ses activités terroristes contre l’Etat d’Israël », précisant avoir visé les secteurs de Beyrouth, du sud du Liban et avoir « frappé le territoire libanais en profondeur ».
Al-Qard Al-Hassan est une institution financière liée au Hezbollah qui octroie des microcrédits dans le pays où le système bancaire traditionnel s’est effondré en raison de la crise économique. Elle fait partie d’un réseau d’associations, d’écoles et d’hôpitaux qui ont assis sa popularité au sein de la communauté chiite et au-delà.
L’armée poursuit pendant ce temps ses opérations terrestres menées depuis le 30 septembre dans le sud du Liban, le long de la Ligne bleue, où elle a promis de neutraliser le Hezbollah.
Ce dernier, qui ne semble pas très affecté par la campagne de frappes aériennes massives lancée le 23 septembre et la mort de plusieurs de ses chefs, continue à tirer des roquettes sur le nord d’Israël et à freiner les tentatives d’incursions de l’armée israélienne dans le sud du Liban. L’armée a affirmé lundi que « des dizaines de projectiles » venant du Liban avaient été tirés depuis le matin.
« Plus tôt dans la journée de dimanche, un bulldozer de l’armée israélienne a délibérément démoli une tour d’observation et une clôture entourant un site de l’ONU à Marwahin », a déclaré la FINUL dans un communiqué, qui rappelle à l’armée israélienne qu’elle a « l’obligation d’assurer la sécurité du personnel et des biens de l’ONU, et de respecter le caractère inviolable des locaux de l’ONU à tout moment ».
Le même communiqué souligne que « violer un site de l’ONU et endommager ses biens constitue une violation flagrante du droit international et de la Résolution 1701 du Conseil de Sécurité de l’ONU, et met également en danger la sécurité des casques bleus de la paix, en violation du droit humanitaire international.
Il est à noter que « l’armée israélienne a demandé à plusieurs reprises à la FINUL de quitter ses positions le long de la Ligne bleue et a délibérément et à maintes reprises, endommagé les positions de l’ONU », mais la FINUL affirme dans son communiqué que « malgré les pressions exercées sur la mission, les casques bleus demeurent à leurs postes, et […] continueront à accomplir les tâches qui [leur] sont assignées en matière de surveillance et d’établissement de rapports ».
L’armée israélienne a pris pour cible à plusieurs reprises, ces derniers jours, le quartier général et le personnel de la FINUL dans le sud du Liban, ce qui a attiré de vives critiques à Tel Aviv.
