Vendredi, le chef du groupe militant libanais Hezbollah a juré de ne pas désarmer, affirmant que la décision prise la semaine dernière par le gouvernement national de retirer les armes du groupe soutenu par l’Iran d’ici la fin de l’année servait les intérêts d’Israël.
D’abord un retrait total d’Israël du Liban
Le gouvernement libanais a voté la semaine dernière en faveur d’un plan soutenu par les États-Unis visant à désarmer le Hezbollah d’ici la fin de l’année et à mettre en œuvre un cessez-le-feu avec Israël. Ce pays méditerranéen subit des pressions internationales pour que le Hezbollah dépose les armes depuis les 14 mois de guerre avec Israël, qui ont pris fin en novembre par un cessez-le-feu négocié sous l’égide des États-Unis. Cependant, le chef du Hezbollah a déclaré que son groupe ne discuterait d’une stratégie de défense nationale concernant ses armes qu’une fois qu’Israël se sera retiré du Liban et aura mis fin à ses frappes aériennes quasi quotidiennes qui ont tué de nombreux membres du Hezbollah depuis la fin de la guerre. «La résistance ne rendra pas ses armes tant que l’agression et l’occupation se poursuivront», a déclaré Kassem, ajoutant que le groupe mènera une longue bataille si nécessaire. La guerre entre Israël et le Hezbollah a affaibli le groupe soutenu par l’Iran et a coûté la vie à une grande partie de ses dirigeants militaires et politiques.
La guerre a fait plus de 4000 morts au Liban, déplacé plus d’un million de personnes et causé des destructions qui, selon la Banque Mondiale, coûteront 11 milliards de dollars pour la reconstruction. Après la fin de la guerre, les forces israéliennes sont restées dans cinq positions dominantes au Liban.
Israël a accusé le Hezbollah de tenter de reconstruire ses capacités militaires. L’armée israélienne a déclaré que ces cinq positions au Liban offraient des points d’observation ou se trouvaient en face de communautés du nord d’Israël, où environ 60.000 Israéliens ont été déplacés pendant la guerre.