Au moment où tous les signaux laissent prévoir une fin imminente du conflit artificiel sur le Sahara marocain, Nizar Baraka, Secrétaire Général du Parti de l’Istiqlal, a affirmé que cette étape de l’Histoire requiert une diplomatie proactive, efficace et stratégique, fondée sur la coordination, le partage de l’information, la planification concertée. Détails.
Ce rendez-vous a constitué une opportunité pour analyser en profondeur les mutations géopolitiques entourant la question du Sahara marocain. À cette occasion, Nizar Baraka a souligné que l’année 2025 représente une étape cruciale dans le traitement de ce dossier stratégique. Il a ainsi lancé un appel à une mobilisation générale, insistant sur la nécessité d’accompagner la dynamique positive que connaît actuellement la cause nationale. Selon lui, cela passe notamment par un renforcement des efforts de plaidoyer en faveur de l’initiative d’autonomie sous souveraineté marocaine, perçue comme une solution sérieuse, crédible et réaliste. Dans son intervention, Nizar Baraka a rappelé les grandes lignes du discours royal prononcé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l’ouverture de la dernière session parlementaire, dans lequel le Souverain a mis en exergue le rôle stratégique de la diplomatie partisane et parlementaire. Le Roi y a notamment insisté sur l’importance de renforcer l’appui international à la marocanité du Sahara et de passer à une nouvelle étape marquée par une implication accrue des acteurs politiques dans la défense des intérêts supérieurs de la Nation. « Désormais, le dossier du Sahara constitue le prisme à travers lequel notre pays perçoit le monde, ainsi que le critère fondamental pour évaluer la sincérité des amitiés et l’efficacité des partenariats », a expliqué Baraka, également ministre de l’Equipement et de l’Eau.
L’événement était aussi l’occasion pour Nizar Baraka de relancer l’appel à tous les acteurs politiques, institutionnels et forces vives de la Nation, pour activer la création du front politique pour la défense de l’intégrité territoriale, tel qu’annoncé à Laâyoune. « Ce front doit devenir une plateforme pour la diplomatie partisane et citoyenne, permettant de coordonner les efforts de plaidoyer, d’influence et de positionnement stratégique au service de la cause nationale », insiste le ministre istiqlalien. Une diplomatie proactive, efficace et stratégique, fondée sur la coordination, le partage de l’information, la planification concertée et la complémentarité entre diplomatie institutionnelle et initiatives de terrain.
Baraka conclut en notant que, désormais, le Maroc progresse avec détermination vers la résolution définitive de ce conflit artificiel. Cette avancée requiert de renforcer « notre unité nationale, notre vigilance collective et notre engagement résolu à faire prévaloir un discours de responsabilité, clair et sans ambiguïté, en phase avec nos intérêts supérieurs ». Il s’agit d’accompagner la dynamique positive que connaît la cause nationale, de valoriser les acquis enregistrés et d’intensifier l’action diplomatique sous toutes ses formes.
Dans une déclaration, prononcée par l’ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, Omar Zniber, le groupe a mis en avant l’interaction «constructive, volontaire et profonde» du Royaume avec le système des droits de l’Homme de l’ONU. «Le Maroc s’est engagé, depuis de nombreuses années, dans une interaction constructive, volontaire et profonde avec le système des droits de l’Homme des Nations Unies, en particulier le bureau de la Haut-commissaire aux Droits de l’Homme (HCDH), pour la promotion et le respect des droits de l’Homme sur l’ensemble de son territoire», a affirmé Zniber dans cette déclaration au titre du Point 2 de l’ordre du jour de la session qui porte sur l’interaction avec le HCDH.