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Avec plus de 3000 participants et pas moins de 100 délégations, la 4ᵉ Conférence ministérielle mondiale sur la sécurité routière, qui s’est clôturée, jeudi, a connu un grand succès, marqué par l’adoption de la Déclaration de Marrakech.
« Au cours des derniers jours, nous avons engagé des discussions constructives, échangé des idées précieuses et réaffirmé notre engagement commun à rendre les routes plus sûres pour tous », s’est félicité le ministre du Transport et de la Logistique, Abdessamad Kayouh, affirmant que l’un des principaux résultats de cette conférence est l’adoption de la Déclaration de Marrakech, tout en s’engageant à réduire d’au moins 50% le nombre de sinistres mortels.
Fruit d’un effort de collaboration et de réflexion collective, cette déclaration est, selon Kayouh, un appel à l’action et une feuille de route pour réaliser des progrès significatifs en matière de sécurité routière dans le monde entier.
La déclaration qui a été largement diffusée parmi les États membres, recevant de fortes approbations pour sa vision et son orientation, exhorte les États membres et les acteurs concernés à accélérer et à intensifier les efforts pour mettre en œuvre le plan mondial pour la Décennie d’action pour la sécurité routière 2021-2030, en faisant de la sécurité routière une priorité politique et en garantissant sa pertinence en tant que catalyseur du programme de développement. Elle encourage également les États membres à mettre en place des mécanismes de coordination interministérielle, notamment entre les ministères de la santé, des transports, de l’éducation, des infrastructures, de l’intérieur et de l’environnement, afin de traiter les questions transversales qui ont un impact sur tous les secteurs concernés par les questions de sécurité routière. Dans ce sens, le ministre de tutelle a indiqué que les hôtes de la Conférence ont « intégré les précieux commentaires reçus » pour s’assurer qu’elle soit véritablement représentative de tous ceux qui sont engagés dans la sécurité routière. Il s’agit en l’occurrence des gouvernements, des villes, de la société civile, du monde universitaire, du secteur privé et surtout, des victimes et leurs familles, qui rappellent le coût humain derrière chaque statistique et nous tiennent responsables.
« Cette déclaration réaffirme les principes essentiels que nous devons respecter », a ajouté Kayouh, faisant référence au leadership fort et à la responsabilisation et au financement durable. Il a également insisté sur le rôle de l’innovation et de la technologie, sans oublier la nécessité d’une collaboration intersectorielle.
Le ministre s’est également félicité du fait que la Déclaration de Marrakech salue fortement « le leadership du Maroc en matière de sécurité routière ». Les signataires de la Déclaration appelle les acteurs financiers tels que les banques, les investisseurs, les compagnies d’assurance et les auditeurs à exiger explicitement des entités qu’elles s’occupent activement de la sécurité routière dans leurs chaînes de valeur comme condition préalable à leur participation financière à des taux de financement raisonnables. Ils encouragent aussi les États membres et les acteurs mondiaux à donner la priorité aux interventions et aux investissements là où le plus grand nombre de vies peut être sauvé. Said Dahdah, Directeur du Fonds mondial pour la sécurité routière, a noté dans ce sillage que « les banques multilatérales de développement envisagent de porter leurs financements dans le domaine de la sécurité routière à 10 milliards de dollars durant la prochaine décennie ». Il s’est engagé à aller plus loin si les Etats membres le jugent nécessaire.
Initiatives innovantes
Par ailleurs, au cours de la conférence, le Prix international Mohammed VI pour la sécurité routière a été annoncé avec deux lauréats : Le Fonds des Nations Unies pour la sécurité routière et l’Organisation mondiale de la santé. Abdessamad Kayouh a indiqué que ce pric témoigne de l’engagement constant du Maroc en faveur de la prévention des accidents et de la sensibilisation des usagers de la route. Pour sa première édition, ce prix international doté de 500.000 dollars a été attribué en ex-aequo à l’OMS et au Fonds des Nations Unies pour la sécurité routière, en reconnaissance des efforts menés pour l’élaboration de stratégies globales de prévention et de réduction des risques routiers. Chacune des deux Institutions s’est ainsi vue décerner une récompense de 250.000 dollars.
Cette distinction sera décernée une fois tous les quatre ans à l’occasion de la tenue de la Conférence ministérielle mondiale pour la sécurité routière.
Commentant cette initiative, le président de la Fédération Routière Internationale (FRI), Dimitris Mandalozis, a indiqué que toute action destinée à accroître la sensibilisation du public à l’importance de la sécurité routière et à réduire les accidents « ne peut que s’inscrire dans la bonne direction ». Il a ainsi affiché son optimisme quant à l’avenir de la sécurité routière, notant que le lancement d’initiatives novatrices, à l’instar du Prix International Mohammed VI ne manquera pas de contribuer à une sensibilisation optimale aux risques des accidents.
Toujours dans le cadre des engagements du Royaume, le ministre du Transport et de la Logistique, conscient de la présence croissante des véhicules à deux-roues et trois-roues sur les routes marocaines, s’est engagé à garantir des « casques de haute qualité conformes aux normes de sécurité des Nations Unies » à tous les nouveaux acquéreurs. « Pour soutenir cette initiative, chaque achat d’un deux-roues ou d’un trois-roues comprendra deux casques certifiés, renforçant ainsi notre engagement à protéger les vies sur la route », a-t-il expliqué. Said Dahdah, Directeur du Fonds mondial pour la sécurité routière a chanté les louanges de cette décision, commentant que le Maroc « est le seul pays à avoir adopté cette mesure et nous appelons tous les Etats à faire de même ».
Les signataires de la déclaration invitent, in fine, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en coordination avec le Groupe des Nations Unies à mettre en place un mécanisme de suivi de la mise en œuvre des engagements pris lors de la quatrième Conférence ministérielle sur la sécurité routière et dans la Déclaration de Marrakech, incluant des rapports périodiques présentés à l’Assemblée Générale des Nations Unies. Ils appellent également l’Assemblée Générale des Nations Unies à adopter une résolution pour disséminer et promouvoir le contenu de la Déclaration en reconnaissance de son rôle crucial dans la promotion de la sécurité routière mondiale et en soutien à la mise en œuvre des engagements énoncés dans ladite Déclaration.
Fruit d’un effort de collaboration et de réflexion collective, cette déclaration est, selon Kayouh, un appel à l’action et une feuille de route pour réaliser des progrès significatifs en matière de sécurité routière dans le monde entier.
La déclaration qui a été largement diffusée parmi les États membres, recevant de fortes approbations pour sa vision et son orientation, exhorte les États membres et les acteurs concernés à accélérer et à intensifier les efforts pour mettre en œuvre le plan mondial pour la Décennie d’action pour la sécurité routière 2021-2030, en faisant de la sécurité routière une priorité politique et en garantissant sa pertinence en tant que catalyseur du programme de développement. Elle encourage également les États membres à mettre en place des mécanismes de coordination interministérielle, notamment entre les ministères de la santé, des transports, de l’éducation, des infrastructures, de l’intérieur et de l’environnement, afin de traiter les questions transversales qui ont un impact sur tous les secteurs concernés par les questions de sécurité routière. Dans ce sens, le ministre de tutelle a indiqué que les hôtes de la Conférence ont « intégré les précieux commentaires reçus » pour s’assurer qu’elle soit véritablement représentative de tous ceux qui sont engagés dans la sécurité routière. Il s’agit en l’occurrence des gouvernements, des villes, de la société civile, du monde universitaire, du secteur privé et surtout, des victimes et leurs familles, qui rappellent le coût humain derrière chaque statistique et nous tiennent responsables.
« Cette déclaration réaffirme les principes essentiels que nous devons respecter », a ajouté Kayouh, faisant référence au leadership fort et à la responsabilisation et au financement durable. Il a également insisté sur le rôle de l’innovation et de la technologie, sans oublier la nécessité d’une collaboration intersectorielle.
Le ministre s’est également félicité du fait que la Déclaration de Marrakech salue fortement « le leadership du Maroc en matière de sécurité routière ». Les signataires de la Déclaration appelle les acteurs financiers tels que les banques, les investisseurs, les compagnies d’assurance et les auditeurs à exiger explicitement des entités qu’elles s’occupent activement de la sécurité routière dans leurs chaînes de valeur comme condition préalable à leur participation financière à des taux de financement raisonnables. Ils encouragent aussi les États membres et les acteurs mondiaux à donner la priorité aux interventions et aux investissements là où le plus grand nombre de vies peut être sauvé. Said Dahdah, Directeur du Fonds mondial pour la sécurité routière, a noté dans ce sillage que « les banques multilatérales de développement envisagent de porter leurs financements dans le domaine de la sécurité routière à 10 milliards de dollars durant la prochaine décennie ». Il s’est engagé à aller plus loin si les Etats membres le jugent nécessaire.
Initiatives innovantes
Par ailleurs, au cours de la conférence, le Prix international Mohammed VI pour la sécurité routière a été annoncé avec deux lauréats : Le Fonds des Nations Unies pour la sécurité routière et l’Organisation mondiale de la santé. Abdessamad Kayouh a indiqué que ce pric témoigne de l’engagement constant du Maroc en faveur de la prévention des accidents et de la sensibilisation des usagers de la route. Pour sa première édition, ce prix international doté de 500.000 dollars a été attribué en ex-aequo à l’OMS et au Fonds des Nations Unies pour la sécurité routière, en reconnaissance des efforts menés pour l’élaboration de stratégies globales de prévention et de réduction des risques routiers. Chacune des deux Institutions s’est ainsi vue décerner une récompense de 250.000 dollars.
Cette distinction sera décernée une fois tous les quatre ans à l’occasion de la tenue de la Conférence ministérielle mondiale pour la sécurité routière.
Commentant cette initiative, le président de la Fédération Routière Internationale (FRI), Dimitris Mandalozis, a indiqué que toute action destinée à accroître la sensibilisation du public à l’importance de la sécurité routière et à réduire les accidents « ne peut que s’inscrire dans la bonne direction ». Il a ainsi affiché son optimisme quant à l’avenir de la sécurité routière, notant que le lancement d’initiatives novatrices, à l’instar du Prix International Mohammed VI ne manquera pas de contribuer à une sensibilisation optimale aux risques des accidents.
Toujours dans le cadre des engagements du Royaume, le ministre du Transport et de la Logistique, conscient de la présence croissante des véhicules à deux-roues et trois-roues sur les routes marocaines, s’est engagé à garantir des « casques de haute qualité conformes aux normes de sécurité des Nations Unies » à tous les nouveaux acquéreurs. « Pour soutenir cette initiative, chaque achat d’un deux-roues ou d’un trois-roues comprendra deux casques certifiés, renforçant ainsi notre engagement à protéger les vies sur la route », a-t-il expliqué. Said Dahdah, Directeur du Fonds mondial pour la sécurité routière a chanté les louanges de cette décision, commentant que le Maroc « est le seul pays à avoir adopté cette mesure et nous appelons tous les Etats à faire de même ».
Les signataires de la déclaration invitent, in fine, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en coordination avec le Groupe des Nations Unies à mettre en place un mécanisme de suivi de la mise en œuvre des engagements pris lors de la quatrième Conférence ministérielle sur la sécurité routière et dans la Déclaration de Marrakech, incluant des rapports périodiques présentés à l’Assemblée Générale des Nations Unies. Ils appellent également l’Assemblée Générale des Nations Unies à adopter une résolution pour disséminer et promouvoir le contenu de la Déclaration en reconnaissance de son rôle crucial dans la promotion de la sécurité routière mondiale et en soutien à la mise en œuvre des engagements énoncés dans ladite Déclaration.
