La Commission européenne est en cours de négociation d’un accord de coopération migratoire approfondie avec le Maroc. Un accord qui devrait être inspiré des récents mémorandums conclus avec la Tunisie, l’Égypte et la Jordanie. Cette initiative vise à encadrer, sur la durée, la gestion des frontières, et des flux migratoires et l’immigration légale. Détails.
Par la voix de la commissaire à la Méditerranée, Dubravka Suica, la Commission européenne a confirmé avoir entamé des pourparlers avec le Maroc en vue de conclure un nouvel accord stratégique multidimensionnel, à l’image de ceux conclus récemment avec d’autres partenaires d’Afrique du Nord, tels que la Tunisie, l’Égypte ou la Jordanie. L’un des piliers centraux de ce futur partenariat porterait sur la gestion des flux migratoires, un enjeu devenu prioritaire pour Bruxelles face à la pression migratoire croissante sur ses frontières méridionales.
L’Union européenne a déjà signé, ces deux dernières années, des mémorandums d’entente avec la Tunisie et l’Égypte, qui définissent une coopération élargie dans la gestion des frontières, la réadmission des migrants en situation irrégulière, le soutien financier au développement économique, et l’assistance à la modernisation des infrastructures.
Le futur partenariat envisagé avec le Maroc s’inscrirait dans cette même logique d’échange entre assistance européenne et engagement concret des pays partenaires. Selon des sources proches du dossier citées par l’agence Europa Press, la Commission entend proposer à Rabat un dispositif similaire à ceux déjà en place avec les autres pays d’Afrique du Nord. Il s’agirait notamment de fixer des engagements clairs en matière de surveillance des frontières, de lutte contre les réseaux de traite et de coopération dans les procédures de retour.
Le futur partenariat envisagé avec le Maroc s’inscrirait dans cette même logique d’échange entre assistance européenne et engagement concret des pays partenaires. Selon des sources proches du dossier citées par l’agence Europa Press, la Commission entend proposer à Rabat un dispositif similaire à ceux déjà en place avec les autres pays d’Afrique du Nord. Il s’agirait notamment de fixer des engagements clairs en matière de surveillance des frontières, de lutte contre les réseaux de traite et de coopération dans les procédures de retour.
Les discussions entre Bruxelles et Rabat n’en sont qu’à leurs prémices. La Commission européenne a reconnu qu’aucun calendrier précis n’était encore fixé pour la conclusion d’un accord formel. Pour l’heure, les contacts sont exploratoires et visent à établir un socle de confiance préalable au lancement des négociations officielles.
Selon les indications disponibles, les États membres de l’UE seront pleinement associés à la conduite des discussions, qui devraient couvrir, outre la migration et les questions sécuritaires, la coopération économique, la transition énergétique, le numérique, ainsi que le renforcement des systèmes éducatifs.
Ce nouveau partenariat s’inscrirait dans l’architecture du Pacte sur la migration et l’asile, récemment validé par les institutions européennes. Le texte met l’accent sur une approche extérieure forte et pragmatique, avec un recours accru aux « partenariats mutuellement bénéfiques » pour freiner les départs, promouvoir le développement local dans les régions de départ, et externaliser partiellement certaines responsabilités migratoires.
Le Maroc, de par sa position géostratégique et sa proximité avec les points de passage vers l’Espagne, représente pour Bruxelles un acteur central dans la sécurisation de la façade sud de l’Europe. À cet égard, le Royaume a déjà démontré une volonté de collaboration, tout en défendant une approche souveraine de la gestion migratoire.
Selon les indications disponibles, les États membres de l’UE seront pleinement associés à la conduite des discussions, qui devraient couvrir, outre la migration et les questions sécuritaires, la coopération économique, la transition énergétique, le numérique, ainsi que le renforcement des systèmes éducatifs.
Ce nouveau partenariat s’inscrirait dans l’architecture du Pacte sur la migration et l’asile, récemment validé par les institutions européennes. Le texte met l’accent sur une approche extérieure forte et pragmatique, avec un recours accru aux « partenariats mutuellement bénéfiques » pour freiner les départs, promouvoir le développement local dans les régions de départ, et externaliser partiellement certaines responsabilités migratoires.
Le Maroc, de par sa position géostratégique et sa proximité avec les points de passage vers l’Espagne, représente pour Bruxelles un acteur central dans la sécurisation de la façade sud de l’Europe. À cet égard, le Royaume a déjà démontré une volonté de collaboration, tout en défendant une approche souveraine de la gestion migratoire.