Au lendemain des élections, le gouvernement, porté par l’élan de l’enthousiasme électoral, s’était fixé un objectif ambitieux de 500.000 emplois. Face aux difficultés croissantes à atteindre ce cap, l’Exécutif a revu ses ambitions à la baisse, en annonçant, en février dernier, une nouvelle feuille de route qui table désormais sur la création de 350.000 emplois durables d’ici 2026. Si cette cible semble envisageable en milieu urbain, la situation est beaucoup plus compliquée dans les zones rurales, durement frappées par la perte de 72.000 postes dans l’agriculture, la forêt et la pêche. Une situation due en grande partie aux aléas climatiques, mais aussi suite à la faiblesse persistante de l’écosystème rural en matière d’entrepreneuriat, d’auto-emploi et d’accès à l’éducation. Décryptage.
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