Le Wydad s’est incliné (0-2) face au géant anglais Manchester City, mardi, lors de la première journée du groupe « G » de la Coupe du Monde des Clubs. Un revers certes attendu au vu de l’adversaire, mais au goût d’espoir pour les supporters des Rouge et Blanc, tant la prestation fut courageuse et pleine d’enseignements.
Les Rouge et Blanc, loin de se désunir, ont montré des séquences intéressantes en transition. Cassius Mailula, très en vue, a alerté Ederson à la 32è minute d’un tir puissant, tandis que Nordin Amrabat a pesé sur le couloir droit en multipliant les appels et les centres.
Malgré cette réaction positive, le rouleau compresseur mancunien n’a cessé de monter en régime. À la 38è minute, une frappe de Foden a été brillamment détournée par Mehdi Benabid, auteur d’une performance héroïque dans les buts. Mais le mur bidaoui a fini par céder une nouvelle fois à la 42è, sur une action conclue avec sang-froid par Jérémy Doku, profitant d’un flottement dans l’axe défensif marocain.
La seconde période aurait pu tourner au naufrage. Elle fut, au contraire, celle d’un sursaut d’orgueil. Si les Citizens ont conservé la possession, ils se sont heurtés à une défense marocaine plus rigoureuse, portée par un Benabid impérial qui a notamment frustré Erling Haaland dans les arrêts de jeu. Amine Benhachem a tenté d’insuffler du sang neuf avec l’entrée de plusieurs éléments offensifs – Rayhi, Malsa, Obeng, Moutaraji – mais l’impact est resté limité. Le bloc du Wydad, compact mais en déficit d’initiatives, a eu du mal à remonter le ballon proprement. L’expulsion tardive de Rico Lewis à la 88è n’aura pas changé la donne.
Contre l’un des effectifs les plus chers et les plus techniques du football mondial, les Marocains ont affiché une discipline tactique louable, une envie manifeste de jouer et un courage collectif qui mérite le respect.
La suite de la compétition dira si ce WAC peut transformer cette résistance en résultats concrets.