L’ancien député de la Fédération de la gauche démocratique, Omar Balafrej, a écarté toute idée de retour à la vie politique, estimant que les raisons qui l’avaient poussé à s’en retirer demeurent inchangées. Détails.
Balafrej, qui avait siégé au Parlement durant la précédente législature, a rappelé avoir “épuisé toutes ses énergies dans l’action politique”, notamment à travers ses interventions hebdomadaires pour expliquer aux citoyens le fonctionnement et les débats parlementaires.
Au cours de cet échange, l’ancien parlementaire a indiqué que les raisons de son retrait sont toujours d’actualité. Il a fait état d’un “climat politique fermé”, selon son expression.
Omar Balafrej a rappelé que son dernier discours au Parlement portait déjà sur la nécessité de “surmonter la logique de l’inaction” et de “préserver la pluralité des voix”.
“Dans la situation actuelle, je ne vois pas ce que je pourrais apporter de nouveau par rapport à ce que j’ai déjà fait”, a-t-il confié.
Omar Balafrej se définit comme un homme “modéré. Lors des discussions, il a estimé qu’il ne voit sa place “dans le contexte politique actuel.
Revenant sur le mouvement GenZ212, Balafrej a observé qu’il avait contribué à réactiver le débat public, y compris dans les médias audiovisuels. Il a salué le fait que des jeunes s’expriment désormais dans la rue, considérant cette dynamique comme un signe d’espoir.
Malgré ce constat morne, Balafrej se dit optimiste quant au potentiel réformateur du mouvement des jeunes. “Je sens qu’un souffle nouveau est en train de naître. Ce que vous avez fait, après les événements d’Agadir, représente une alerte adressée à tous les Marocains pour dire ‘stop’ et pousser à une réforme réelle”, a-t-il déclaré à l’adresse des auditeurs de la Génération Z.