La coopération parlementaire africaine est un levier démocratique pour consolider l’intégration continentale, a souligné, mercredi à Rabat, le président de la Chambre des conseillers, Mohamed Ould Errachid.
Le président de la Chambre des conseillers a affirmé que la tenue de cette 83e session représente « une étape significative pour raffermir les liens de coopération parlementaire entre les pays du continent », soulignant la nécessité « de fédérer les efforts et d’intensifier l’action commune au service des causes de nos peuples et pour renforcer le positionnement de notre continent dans un monde en pleine mutation et confronté à des défis croissants ».
Il a ajouté que cette réunion se tient dans un « contexte régional et international critique, marqué par des défis complexes liés à la paix et à la sécurité, au développement durable, à la justice sociale et aux changements climatiques », relevant le rôle des institutions législatives dans les efforts visant à transcender ces défis, notamment à travers une réponse innovante aux attentes des peuples africains.
M. Ould Errachid a affirmé que le Royaume du Maroc, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a fait de la coopération africaine l’une de ses priorités stratégiques, partant de l’unité de destin et de sa volonté sincère de contribuer à l’émergence d’une Afrique forte et solidaire, rappelant à cet égard les multiples initiatives et projets stratégiques lancés sous l’impulsion du Souverain, dans le cadre du développement d’un modèle innovant de coopération Sud-Sud et de partenariat gagnant-gagnant, fondé sur le partage des connaissances, des compétences, des expertises et des ressources.
Dans ce contexte, le président de la Chambre des conseillers a mis en avant l’initiative des États africains atlantiques, « qui constitue un cadre privilégié pour coordonner les efforts entre les pays africains et promouvoir la coopération dans divers domaines », ainsi que l’initiative internationale visant à faciliter l’accès des pays du Sahel à l’océan Atlantique, notant que le projet du gazoduc Afrique-Atlantique s’inscrit également dans cette logique, axée, entre autres, sur le développement du continent à travers la réalisation de l’intégration régionale.
L’UPA, organisation parlementaire continentale fondée à Abidjan le 13 février 1976, regroupe actuellement 41 parlements nationaux et constitue un forum de dialogue et de coopération entre les parlements africains.
L’UPA vise à renforcer l’action parlementaire africaine commune, à servir les causes de la paix, de la démocratie, de la bonne gouvernance et du développement durable, tout en favorisant la communication entre les parlementaires africains et leurs homologues des autres continents.
Le Comité exécutif, organe de l’UPA, est composé de trois membres par groupe national, élus par la conférence de l’Union pour une durée de deux ans. Il est chargé de suivre l’exécution des décisions et recommandations de la conférence, d’adopter le programme de travail, d’approuver le budget et de renforcer les relations avec les organisations régionales et internationales.