71 membres de la Knesset israélienne ont voté, mercredi, en faveur de cette motion, tandis que 13 autres l’ont rejetée, a rapporté le Yedioth Ahronoth. Selon le quotidien israélien, la proposition n’est pas juridiquement ou législativement contraignante, mais il s’agit plutôt d’une «déclaration de la Knesset».
Abou Rudeineh a souligné mercredi que ces appels dangereux à annexer les territoires palestiniens occupés constituent un défi à la volonté de la communauté internationale de parvenir à une paix juste et globale, conformément à la solution à deux États, fondée sur les Résolutions de la légitimité internationale, visant à établir un État palestinien indépendant et sa capitale Al-Qods, sur les frontières de 1967.
Le porte-parole officiel de la présidence a souligné que la seule voie vers la paix et la sécurité est de reconnaître les droits du peuple palestinien à la liberté, à l’indépendance et à l’autodétermination sur l’ensemble de son territoire national.
Même son de cloche auprès du ministère des Affaires Etrangères palestinien qui a qualifié jeudi l’appel lancé par la Knesset israélienne à appliquer la «souveraineté» sur la Cisjordanie occupée d’acte de guerre contre le peuple palestinien le comparant à un nouveau visage des crimes d’extermination, de déplacement forcé et d’annexion visant à liquider la cause palestinienne.
Le département de la diplomatie palestinienne a également appelé les pays du monde à reconnaître immédiatement l’État de Palestine, à lui accorder le statut de membre à part entière aux Nations Unies, et à imposer la paix à Israël conformément au droit international, aux Résolutions onusiennes pertinentes, et à l’avis consultatif rendu par la Cour internationale de justice.