Palestine : Plusieurs morts et blessés dans trois massacres à Gaza

Les forces d’occupation israéliennes ont commis trois massacres contre des familles dans la bande de Gaza, entraînant la mort de 21 citoyens et la blessure de 61 autres. Le bilan des morts et de blessés a encore augmenté au 442ème jour consécutif de la guerre israélienne contre Gaza.

Le ministère de la Santé a indiqué que le bilan de l’agression s’est élevé à 45.227 martyrs et 107.573 blessés depuis le 7 octobre 2023. Les sources médicales ont ajouté que les forces d’occupation ont commis trois massacres contre des familles dans la bande de Gaza, entraînant la mort de 21 citoyens et la blessure de 61 autres, au cours des dernières 24 heures, notant que des milliers de victimes se trouvent toujours sous les décombres et sur les routes, et les ambulances et les équipes de secours ne parviennent pas à les atteindre.
Dans un contexte connexe, le ministère a averti que de nombreux enfants dans la bande de Gaza mouraient lentement à cause de la malnutrition, alors que les familles appelaient à mettre fin à leurs souffrances.
L’occupation continue de commettre son génocide pour le 442ème jour consécutif, intensifiant ses bombardements d’artillerie et ses tirs à partir des hélicoptères sur de grandes parties de la bande de Gaza, dans le but d’isoler certaines zones et d’empêcher la circulation dans celles-ci.

Parallèlement, les forces d’occupation ont continué de faire exploser des bâtiments et des places résidentielles dans le quartier d’Al-Geneina, à l’est de la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza, et dans le camp de Jabalia, au nord de la bande de Gaza, dans le cadre d’une opération militaire et une politique systématique de destruction.

Les forces d’occupation ont commis un crime à l’école Al-Tabaeen, qui héberge des personnes déplacées dans le centre de la ville de Gaza, après avoir bombardé l’endroit avec des avions de guerre, faisant au moins un mort et de nombreux autres blessés.

Pour le 78ème jour consécutif, le nord de Gaza souffre du siège israélien et de la famine, au milieu de violents bombardements aériens et d’artillerie, et de l’isolement complet du gouvernorat du nord de Gaza.
 

Un accord de cessez-le-feu « plus proche que jamais » ?

 
Sur le volet diplomatique, le Hamas et deux autres groupes palestiniens, le Jihad islamique et le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), ont affirmé samedi qu’un accord de cessez-le-feu était « plus proche que jamais » pour la bande de Gaza.

« La possibilité de trouver un accord (pour un cessez-le-feu et un échange de prisonniers) est plus proche que jamais si l’ennemi cesse d’imposer de nouvelles conditions », ont indiqué les trois groupes dans un communiqué commun après s’être réunis au Caire vendredi soir.

Ils ont souligné « l’engagement de chacun à mettre un terme à la guerre » à Gaza.
Des négociations indirectes la semaine passée au Qatar entre Israël et le Hamas, avec Doha et l’Egypte comme médiateurs, ont ravivé l’espoir d’un accord sur une trêve et une libération des otages à Gaza.
Un responsable du Hamas a affirmé samedi à l’AFP que les discussions avaient fait « des progrès significatifs et importants » au cours des derniers jours.

« La plupart des points concernant le cessez-le-feu et un échange de prisonniers font l’objet d’un accord », a-t-il indiqué, sous couvert d’anonymat.

« D’autres points restent à discuter, mais ils ne remettent pas en cause le processus. L’accord pourrait être finalisé avant la fin de l’année si Netanyahu n’impose pas de nouvelles conditions », a-t-il ajouté, précisant qu’un éventuel accord serait mis en place graduellement.

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a dit jeudi avoir « bon espoir » de parvenir à un cessez-le-feu à Gaza, sans toutefois se « risquer à donner des probabilités ».
En dépit d’efforts diplomatiques intenses, aucune trêve n’a pu être conclue entre Israël et le Hamas depuis celle d’une semaine intervenue fin novembre 2023.

 

​Tel-Aviv frappé par un « projectile » tiré depuis le Yémen
Un missile tiré depuis le Yémen a frappé Tel-Aviv dans la nuit de vendredi à samedi et fait 16 blessés légers après l’échec des tentatives d’interception d’Israël, qui avait déjà été visé dans la semaine par les rebelles houthis.

« Suite aux sirènes qui ont retenti dans le centre d’Israël, un projectile lancé depuis le Yémen a été identifié et des tentatives d’interception ont été menées sans succès », a indiqué l’armée israélienne sur le réseau Telegram.

Les Houthis ont revendiqué plus tard dans un communiqué le tir d’un « missile balistique hypersonique Palestine 2 » sur une « cible militaire de l’ennemi israélien » dans la région de Jaffa, dans le centre du pays.
Ils ont affirmé dans leur communiqué que cette dernière attaque avait été menée en réponse « aux massacres contre (leur) peuple à Gaza » et en « représailles à l’agression israélienne contre (leur) pays ».

Les services de secours israéliens ont indiqué avoir été alertés à 03H48 locales (01H48 GMT) d’une frappe dans le quartier mixte de Jaffa, au sud de Tel-Aviv, et avoir déployé d’importants moyens sur place.
Ils ont fait état de 16 blessés légers, victimes d’éclats de verre, dont une fillette de trois ans, qui ont été transportés dans deux hôpitaux de Tel-Aviv.

« Une alarme a retenti juste avant 4 heures et une grosse boule de feu a soudainement éclairé le ciel, comme dans les films », a témoigné auprès de l’AFP Ido Barnea, dont l’appartement a été touché.

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