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Le bilan des deux années de la guerre génocidaire israéliennes ont fait 67.173 morts et quelque 4.900 amputés et /ou handicapés. Et à cause de la politique de famine en cours, 51.196 enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition sévère. Enfin quelque 18.000 patients palestiniens ont été empêchés de quitter l’enclave pour se faire soigner.
La deuxième journée de négociations indirectes dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh, sur la mer Rouge, est axée sur un plan proposé la semaine dernière par le président américain, visant à mettre fin à la guerre à Gaza.
Après plusieurs heures de discussions lundi, un responsable égyptien au courant des discussions a déclaré, sous couvert d’anonymat, que les parties s’étaient entendues sur la plupart des termes de la première phase, notamment la libération des otages et l’instauration d’un cessez-le-feu.
De nombreuses incertitudes subsistent toutefois, notamment l’exigence de désarmement du Hamas et la future gouvernance de Gaza.
Le Premier ministre israélien affirme depuis longtemps que Hamas doit capituler et désarmer, mais celui-ci n’a pas encore indiqué s’il serait disposé à le faire.
Le plan de Trump prévoit le retrait des troupes israéliennes de Gaza après le désarmement du Hamas et la mise en place d’une force de sécurité internationale et l’enclave palestinienne serait alors placé sous gouvernance internationale, sous la supervision de Trump et de l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair.
La guerre dévastatrice a bouleversé la politique mondiale, entraîné la mort de 67.160 Palestiniens et près de 170.000 blessés, dont quelque 4.900 amputés et /ou handicapés nécessitant des appareils fonctionnels. Aussi et selon le bureau des médias à Gaza, le nombre de personnes disparues dans la bande de Gaza a atteint 9.500.
D’après les Nations Unies et de nombreux experts indépendants ces chiffres sont considérés comme l’estimation la plus fiable.
Un nombre croissant d’experts, y compris ceux mandatés par un organisme des Nations Unies, ont déclaré que l’offensive israélienne dans la bande de Gaza constituait un génocide.
Dans la ville de Gaza, pendant ce temps, les habitants ont déclaré que les attaques israéliennes se sont poursuivies jusqu’aux premières heures de la matinée de mardi.
Le site Al-Mayadeen rapporte que les forces d’occupation israéliennes avaient fait exploser trois véhicules blindés de transport de troupes chargés de tonnes d’explosifs pour détruire des habitations dans le quartier d’al-Maghribi, dans le quartier d’al-Sabra, au sud de la ville de Gaza.
La même source ajoute que les forces d’occupation avaient mené des bombardements massifs dans le camp de réfugiés d’al-Shati, à l’ouest de la ville de Gaza, soulignant que des personnes étaient bloquées dans plusieurs zones, menaçant ainsi d’une catastrophe humanitaire.
Les forces d’occupation ont bombardé plusieurs quartiers, dont al-Sabra, al-Zeitoun, Tal al-Hawa et al-Tuffah, dans la ville de Gaza, et ont lancé des raids contre des habitations civiles dans le quartier d’al-Nasr, à l’ouest de la ville de Gaza.
L’armée israélienne a poursuivi les personnes déplacées qui tentaient de rentrer chez elles, notamment depuis le sud de la bande de Gaza vers la ville de Gaza, tout en effectuant des bombardements d’artillerie et des tirs nourris sur le centre et le nord de Khan Younis, au sud de la bande de Gaza.
