Les médias israéliens ont fait état de six colons tués et de plusieurs autres blessés dont six grièvement, lors d’une fusillade au carrefour de Ramot à Al Qods occupée. Les mêmes sources rapportent que les auteurs de l’attaque sont montés à bord du bus au carrefour de Ramot et ont commencé à tirer sur les passagers, qualifiant l’incident de «très dur et de jour noir pour Israël». Les auteurs de l’opération de Ramot ont profité d’un embouteillage s’étendant sur des centaines de mètres pour ouvrir le feu à l’intérieur du bus arrêté. Ils étaient armés d’un fusil Carlo de fabrication locale et d’un pistolet.
La police israélienne a également examiné un objet suspect laissé sur les lieux de l’attaque.
Les médias israéliens ont rapporté, citant des témoins oculaires, que l’un des auteurs s’est déguisé en agent de la circulation, est monté à bord du bus et a lancé l’attaque à bout portant.
Présents sur les lieux de l’attaque, « un agent de sécurité et un civil ont immédiatement réagi, ont riposté et neutralisé les assaillants », indique un communiqué de la police, précisant que « leurs décès ont été confirmés ».
Le bureau du Premier ministre israélien a affirmé que Benjamin Netanyahu tenait une réunion « avec les responsables des services de sécurité ».
L’armée israélienne a affirmé que ses forces « étaient à la recherche de suspects » dans la zone de l’attaque et avaient encerclé des villages palestiniens dans la région de Ramallah en Cisjordanie occupée.
Le mouvement de résistance a déclaré que cette opération est un message clair signifiant que les plans de l’occupation à Gaza et la profanation de la mosquée Al-Aqsa ne resteront pas impunis, et qu’il s’agit d’une «réponse naturelle à la guerre d’extermination en cours contre notre peuple».
Le Hamas a souligné que «cette opération héroïque au cœur de Jérusalem porte un coup dur aux forces de sécurité israéliennes et reflète la détermination de notre jeunesse révolutionnaire à poursuivre la résistance jusqu’à la libération».
De son côté, le mouvement du Jihad islamique palestinien a affirmé que cette opération constituait «une réponse naturelle à l’escalade des politiques criminelles de l’entité sioniste, aux déplacements et aux destructions systématiques à Gaza, en Cisjordanie et dans les territoires palestiniens occupés en 1948, ainsi qu’aux pratiques répressives et à la politique de famine dans les prisons de l’occupation».
Le mouvement a déploré le martyre des auteurs de l’opération, saluant leur «héroïsme et leur courage», et a appelé le peuple palestinien, partout dans le monde, à «intensifier sa réponse aux crimes de l’occupation».