C’est une justice à visage humain qui commence à se bâtir au Maroc avec l’entrée en vigueur des peines alternatives. Les magistrats y recourent déjà, notamment à Agadir, par exemple, où le Tribunal de première instance a remplacé une peine de prison par une amende journalière. Salué unanimement par les acteurs judiciaires, cet assouplissement marque une rupture avec le vieux réflexe d’incarcération qui a longtemps dominé l’appareil judiciaire. Le bénéfice est double : épargner le calvaire de la cellule aux auteurs de délits mineurs tout en désengorgeant les prisons. Mais, si le nouveau système fait l’objet d’un consensus national, son succès dépendra des moyens accordés aux juges et surtout à l’administration pénitentiaire, encore dépourvue des effectifs nécessaires pour assurer le suivi de ses nouvelles missions. Décryptage.
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