Petit SUV électrique – Toyota Urban Cruiser, solide sur ses appuis

Si vous êtes amateurs de SUV urbains, vous aimerez l’Urban Cruiser, tout comme vous avez apprécié précédemment le Land Cruiser. Dans ce segment où la concurrence est rude, Toyota tire son épingle du jeu en lançant ce SUV électrique, avec ses arguments qui en font un choix persuasif pour les acheteurs. Bien que doté d’une taille compacte, son habitabilité est tout à fait convenable. Mais son atout le plus indéniable est son rendement énergétique, avec une motorisation zéro émission alimentée par une batterie 49 kWh ou 61 kWh, au choix. Son allure de baroudeur et sa transmission intégrale tout aussi adaptée à l’utilisation en ville font de lui un véhicule polyvalent pouvant affronter tous types de chaussées.

 
La face avant de ce Toyota Urban Cruiser se distingue par son aspect avenant. Sa calandre trapézoïdale est marquée par ses projecteurs à LED, lui donnant un regard incisif. Sa silhouette caractérisée par des volumes bombés et des protections de bas de caisse en plastique noir lui permettent de se mouvoir sans une éraflure. L’arrière est caractérisé par un design compact et des feux reliés par un bandeau lumineux noir. Le hayon, qui accueille subtilement le logo Toyota, permet d’accéder aisément au coffre.

 
L’habitacle de l’Urban Cruiser affiche un design fonctionnel. Le poste de conduite est doté d’un tableau de bord épuré, assorti d’une grande dalle à double écran, dont un pour l’instrumentation (10,25 pouces) et l’autre pour l’infodivertissement (10,1 pouces). L’interface numérique, très pratique, garantit un accès fluide, alors que les touches physiques sont également présentes pour une utilisation facile, même en conduisant. À relever la prise en charge des systèmes Apple CarPlay et Android Auto, gage d’une connectivité optimale.

Malgré la taille du véhicule, le confort reste idéal à bord notamment grâce à son empattement de 2,70 m, soit 14 cm de plus que sa petite sœur, la Toyota Yaris Cross. En revanche, la capacité de chargement de la soute de 320 litres est relativement faible. À noter toutefois que celle-ci peut être améliorée grâce à la présence de sièges coulissants. En outre, un éclairage d’ambiance adapté à tous les goûts est disponible avec 12 couleurs différentes.

 
Sous le capot, on retrouve un groupe motopropulseur en entrée de gamme intégrant un moteur électrique de 144 ch alimenté par une batterie de 49 kWh, laquelle entraîne les roues avant. De l’autre côté, il existe une version à 4 roues motrices animée par deux moteurs électriques, pour une puissance cumulée atteignant les 184 ch, associés à une batterie dotée d’une plus grande capacité (61 kWh).
 
Ce deuxième moteur, situé sur l’essieu arrière, donne à l’Urban Cruiser la capacité de se déplacer sur des terrains cabossés ou d’aborder en toute sécurité les virages sur route glissante.
 
En somme, Le Toyota Urban Cruiser se présente comme une alternative crédible face à la concurrence. C’est dans son coffre relativement peu volumineux finalement, que réside sa principale faiblesse.