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Avec son homologue casablancais, le Centre Universitaire Psychiatrique Ibn Rochd, il a vu se succéder plusieurs générations de psychiatres, contribuant à façonner le paysage de la santé mentale dans le Royaume.
Au fil des décennies, des figures emblématiques ont dirigé cette institution. Parmi elles, le professeur Chkili, devenu plus tard ministre de l’Enseignement supérieur, et le Dr Mdejel, psychiatre et neurologue, dont la double compétence apportait une vision holistique des troubles mentaux.
Plus récemment, le Pr Taoufik Jalal a occupé cette fonction, marquant son passage par des initiatives majeures, notamment la construction d’une unité dédiée à la prise en charge des addictions, une première au Maroc ainsi que d’autres projets structurants.
Aujourd’hui, avec son départ, l’hôpital universitaire Ar-Razi se retrouve sans gouvernail.
Cette vacance de leadership pose une question essentielle : qui saura prendre la relève pour garantir la continuité et le rayonnement de la psychiatrie universitaire marocaine ?
La psychiatrie marocaine a besoin d’un chef de file compétent, visionnaire et intègre.
Un dirigeant qui ne soit pas simplement nommé par ancienneté, mais sur la base d’un véritable projet structurant, capable d’améliorer la formation et la prise en charge des patients.
La nomination du prochain responsable doit être fondée sur des critères rigoureux, notamment une enquête de probité et une évaluation des propositions concrètes pour l’avenir de l’institution.
L’enjeu est de taille : il s’agit de désigner la personne qui façonnera la psychiatrie de demain et formera les futures générations de spécialistes en santé mentale ( femmes et hommes ).
Un choix décisif pour le bien-être des patients et l’évolution de la discipline au Maroc.
