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Le Maroc s’apprête à accueillir la 5ᵉ édition du Forum Mondial de Sociologie, qui se tiendra du 6 au 11 juillet 2025. L’annonce officielle en a été faite ce mardi à Rabat, qui deviendra ainsi, le temps d’une semaine, le carrefour international des sciences sociales et de la réflexion sociologique.
Pour la première fois, l’Association Internationale de Sociologie (ISA) choisit le continent africain pour abriter cet événement d’envergure mondiale, réunissant plus de 4 500 chercheurs venus d’une centaine de pays. Placé sous le thème « Connaître la justice dans l’Anthropocène », le forum s’inscrit au cœur des débats contemporains sur les défis sociétaux et environnementaux de notre époque. Ce rendez-vous majeur est coorganisé par l’ISA, l’Université Mohammed V de Rabat et l’Instance Marocaine de Sociologie (IMS), illustre la reconnaissance croissante du Maroc comme acteur académique de premier plan, capable de jouer un rôle moteur dans la réflexion sociologique mondiale.
Depuis sa création en 2008, le Forum Mondial de Sociologie s’impose comme un espace privilégié d’échanges intellectuels sur les grandes questions contemporaines. Il se veut un prolongement entre les congrès mondiaux de l’ISA, permettant aux 67 comités de recherche et groupes thématiques d’approfondir leurs travaux dans un cadre collaboratif, tout en préservant leur autonomie scientifique.
Les organisateurs rappellent que ces structures scientifiques trouvent leur origine dans des groupes de travail, qui évoluent en groupes thématiques avant d’être consacrés en comités de recherche selon les statuts de l’ISA. Lors de cette édition, ces entités animeront pas moins de 1 329 sessions, abordant des sujets essentiels tels que les inégalités socio-environnementales, le rôle des sciences sociales face aux crises contemporaines, ou encore l’intégration des perspectives du Sud dans les débats globaux.
Une vitrine académique et diplomatique pour le Maroc
Dans ce sens, professeur Mohammed Rhachi, président de l’Université Mohammed V, s’est félicité de la tenue de cet événement à Rabat, notant qu’en tant « qu’institution coorganisatrice, notre université réaffirme sa position de leader académique au Maroc et à l’international. Ce forum permettra de valoriser les contributions de nos chercheurs et de renforcer notre rayonnement scientifique mondial ».Il ajoute que le forum offrira un cadre exceptionnel, à la fois intellectuel et logistique, propice à la réflexion sur les transformations sociales et environnementales.
De son côté, Allison Marie Loconto, vice-présidente chargée de la recherche de l’ISA et présidente du forum, a souligné l’ambition de réunir 6 000 sociologues et chercheurs issus de 147 pays, autour de discussions scientifiques sur la justice à l’ère de l’Anthropocène. Quant à Abdelfattah Ezzine, coordinateur national de l’Instance Marocaine de Sociologie, il a insisté sur la portée symbolique et épistémologique de cette manifestation, précisant que la « sociologie est, fondamentalement, un exercice de mise en valeur du pouvoir du savoir au service d’une ingénierie sociale. L’École marocaine de sociologie, par sa vitalité, dépasse les contraintes épistémologiques, sociohistoriques et idéoculturelles, tant au niveau local que global. »
Il conclut en affirmant que l’accueil du forum constitue un engagement fort dans l’édification d’un savoir capable de relever les défis contemporains et de promouvoir la diversité comme levier pour imaginer un autre monde.
Au-delà de sa dimension académique, le Forum Mondial de Sociologie aura des retombées significatives pour le Maroc. Sur le plan intellectuel, il consacrera Rabat comme un pôle de référence en matière de réflexion sociologique. Sur le plan économique, l’arrivée de milliers de participants stimulera les secteurs de l’hôtellerie, de la restauration et du tourisme. Sur le plan diplomatique, cet événement renforcera l’image du Maroc comme terre de dialogue, s’inscrivant dans un calendrier prestigieux qui inclut déjà la CAN 2025 et la co-organisation de la Coupe du Monde 2030.
Depuis sa création en 2008, le Forum Mondial de Sociologie s’impose comme un espace privilégié d’échanges intellectuels sur les grandes questions contemporaines. Il se veut un prolongement entre les congrès mondiaux de l’ISA, permettant aux 67 comités de recherche et groupes thématiques d’approfondir leurs travaux dans un cadre collaboratif, tout en préservant leur autonomie scientifique.
Les organisateurs rappellent que ces structures scientifiques trouvent leur origine dans des groupes de travail, qui évoluent en groupes thématiques avant d’être consacrés en comités de recherche selon les statuts de l’ISA. Lors de cette édition, ces entités animeront pas moins de 1 329 sessions, abordant des sujets essentiels tels que les inégalités socio-environnementales, le rôle des sciences sociales face aux crises contemporaines, ou encore l’intégration des perspectives du Sud dans les débats globaux.
Une vitrine académique et diplomatique pour le Maroc
Dans ce sens, professeur Mohammed Rhachi, président de l’Université Mohammed V, s’est félicité de la tenue de cet événement à Rabat, notant qu’en tant « qu’institution coorganisatrice, notre université réaffirme sa position de leader académique au Maroc et à l’international. Ce forum permettra de valoriser les contributions de nos chercheurs et de renforcer notre rayonnement scientifique mondial ».Il ajoute que le forum offrira un cadre exceptionnel, à la fois intellectuel et logistique, propice à la réflexion sur les transformations sociales et environnementales.
De son côté, Allison Marie Loconto, vice-présidente chargée de la recherche de l’ISA et présidente du forum, a souligné l’ambition de réunir 6 000 sociologues et chercheurs issus de 147 pays, autour de discussions scientifiques sur la justice à l’ère de l’Anthropocène. Quant à Abdelfattah Ezzine, coordinateur national de l’Instance Marocaine de Sociologie, il a insisté sur la portée symbolique et épistémologique de cette manifestation, précisant que la « sociologie est, fondamentalement, un exercice de mise en valeur du pouvoir du savoir au service d’une ingénierie sociale. L’École marocaine de sociologie, par sa vitalité, dépasse les contraintes épistémologiques, sociohistoriques et idéoculturelles, tant au niveau local que global. »
Il conclut en affirmant que l’accueil du forum constitue un engagement fort dans l’édification d’un savoir capable de relever les défis contemporains et de promouvoir la diversité comme levier pour imaginer un autre monde.
Au-delà de sa dimension académique, le Forum Mondial de Sociologie aura des retombées significatives pour le Maroc. Sur le plan intellectuel, il consacrera Rabat comme un pôle de référence en matière de réflexion sociologique. Sur le plan économique, l’arrivée de milliers de participants stimulera les secteurs de l’hôtellerie, de la restauration et du tourisme. Sur le plan diplomatique, cet événement renforcera l’image du Maroc comme terre de dialogue, s’inscrivant dans un calendrier prestigieux qui inclut déjà la CAN 2025 et la co-organisation de la Coupe du Monde 2030.
