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L’entraîneur portugais Sà Pinto pourrait ne pas faire de vieux os à la tête du Raja de Casablanca. Suite à une énième contre-performance face à l’AS FAR (défaite 0-2) en ouverture de la Ligue des Champions, l’avenir du technicien est menacé.
Au final, seul Abdelkarim Jinani, nommé entraîneur intérimaire avant l’arrivée de Sà Pinto, est parvenu à générer des résultats positifs, lui qui a connu trois victoires successives face à l’OC Safi, au FUS et à la Renaissance de Zemamra (les trois seules du Raja en Botola).
Le bureau du Raja a cependant écarté l’option de garder le Marocain et a favorisé l’arrivée de Ricardo Sà Pinto. Deux mois plus tard, ce dernier affiche un bilan chaotique avec une crise de résultats sans précédent.
Le bilan est sans appel : en sept rencontres, l’entraîneur a essuyé deux défaites et enregistré cinq nuls. Cela a eu pour conséquence principale de placer le Raja de Casablanca à la 11ème place de la Botola, avec 14 points, à 12 unités du leader, la RS Berkane.
Autre disette que celle des victoires, elle se situe au niveau des buts : les coéquipiers de Anas Zniti en ont encaissé 5, mais surtout, n’en ont marqué que 2, le tout toujours en sept rencontres sous le lead du Portugais.
En réaction à cette crise, les supporters du Raja ont exigé la démission du bureau dirigeant, principal responsable de la déroute actuelle selon leur avis. Cependant, la solution la plus plausible semble être le départ du coach.
Le Raja, qui a signé un parcours en 2023-2024 exceptionnel sous la coupe de Josef Zinnbauer (champion du Maroc en titre et vainqueur de la Coupe du Trône), est face à un carrefour. La décision qui va s’en suivre s’avérera déterminante pour la suite de la saison de l’équipe casablancaise.
