Le Chef de division à la Direction générale des affaires intérieures au ministère de l’Intérieur, Mohamed Idlamghiass, a affirmé que la Direction a mobilisé un ensemble de moyens technologiques en vue d’aider les personnes n’ayant pas été en mesure de remplir le formulaire de recensement par leurs propres moyens.
Ce service est équipé d’un ordinateur ou plus connectés au site web dédié au recensement relatif au service militaire et mis à la disposition des jeunes qui n’étaient pas en mesure de remplir le formulaire de recensement par leurs propres moyens, a indiqué M. Idlamghiass, expliquant qu’un personnel qualifié y a été affecté pour apporter l’assistance nécessaire aux jeunes concernés.
De même, des espaces dédiés ont été aménagés au sein des bureaux des autorités administratives locales et équipés d’un ordinateur connecté au site web pour aider ces jeunes à remplir le formulaire sur place, a-t-il dit, exhortant les jeunes concernés par l’accomplissement du service militaire à veiller à renseigner toutes les informations requises dans l’espace dédié à cette opération sur le site web « www.tajnid.ma ».
« Le système informatique ne prend pas en compte les formulaires comportant des erreurs ou des omissions », a noté le responsable, précisant que les données et les informations fournies doivent être vérifiées et confirmées en cochant la case concernée, pour attester que le formulaire a été rempli à titre personnel et que les informations qu’il contient sont correctes.
Et de noter que chaque jeune peut vérifier sur le site électronique du recensement relatif au service militaire « www.tajnid.ma » si son nom figure ou non sur la liste des appelés à remplir le formulaire de recensement en saisissant son nom et prénom, le numéro de la Carte nationale d’identité électronique, sa date d’expiration ainsi que les prénoms des parents dans le même espace consacré à remplir le formulaire.
La prochaine étape de l’opération de recensement relative au service militaire pour l’année 2025 portera sur l’examen des demandes d’exemption du service militaire, déposées auprès des autorités administratives locales ou dans les sièges des préfectures, des provinces et des préfectures d’arrondissements, a fait savoir M. Idlamghiass.
A cet effet, a-t-il ajouté, une commission provinciale, présidée par le wali, le gouverneur ou son représentant, supervisera le processus d’examen des demandes d’exemption et prendra les décisions nécessaires.
Participeront aux travaux de cette commission, le commandant de la garnison militaire ou son représentant, un représentant de la Gendarmerie Royale, un médecin militaire et un médecin de la santé publique désigné par le délégué régional ou provincial du département de la Santé, a précisé le responsable. Cette commission provinciale, a-t-il assuré, est la seule habilitée à examiner les demandes d’exemption du service militaire et à prendre les décisions nécessaires pour chaque cas, après consultation des documents justificatifs accompagnant la demande.
Dans ce sens, le chef de division à la Direction générale des affaires intérieures a indiqué que la demande d’exemption, qu’elle soit temporaire ou définitive, ne concerne pas, en principe, les personnes ayant rempli le formulaire de recensement d’une manière volontaire, mais uniquement celles ayant été convoquées pour le remplir.
Les principales situations justifiant une demande d’exemption sont essentiellement liées à l’incapacité physique ou médicale, prouvée par un rapport médical émis par les hôpitaux et centres de santé publics, ainsi qu’à la prise en charge familiale, pour les personnes responsables de proches ayant un lien de parenté impliquant une obligation de subvenir à leurs besoins, et attestée par un certificat délivré par les services compétents de la préfecture ou de la province, confirmant le statut de soutien familial, a-t-il expliqué.
Ces situations justifiant l’exemption du service militaire incluent également la poursuite des études pour les jeunes inscrits dans un établissement d’enseignement ou de formation professionnelle de manière légale et poursuivant leurs études régulièrement, qu’il s’agisse d’un établissement public, privé ou de formation professionnelle, avec présentation d’un certificat délivré par l’établissement attestant qu’ils poursuivent toujours leurs études ou formation, a détaillé M. Idlamghiass. Enfin, la demande d’exemption peut être justifiée par la présence d’un frère ou d’une sœur déjà enrôlé(e) ou la possibilité qu’un frère ou une sœur, ou plusieurs, soient convoqués en même temps pour le service militaire, a expliqué le responsable, précisant que dans ce cas, une seule personne parmi elles sera enrôlée au titre de la promotion concernée.