Sidi Bouzod le 27 août 2025 — En ces lieux où devrait régner le silence de la nuit, c’est une autre réalité, sordide et tonitruante, qui s’est imposée. Certains établissements de nuit de Sidi Bouzid, transformés en sanctuaire de tous les excès, orchestrent un véritable siège contre l’ordre public et la quiétude des habitants. Un spectacle désolant, désormais familier mais non moins insupportable, se rejoue chaque soir jusqu’aux lueurs de l’aube.
Les riverains, prisonniers de ce cauchemar quotidien, sont condamnés à subir le spectacle avilissant de pratiques moralement condamnables, dans un sentiment d’abandon total. L’ombre de l’impunité, plus épaisse que la nuit, plane sur ces lieux. Preuve accablante : des sources associatives dignes de foi affirment que plusieurs de ces débits de boisson, pourtant épinglés par pas moins de six mises en demeure officielles, persistent dans leur illégalité comme s’ils jouissaient d’une inviolable protection. Une justice à deux vitesses, insupportable, qui soulève une question brûlante : certains seraient-ils au-dessus des lois ?
Face à ce scandale qui corrompt le tissu social, la colère gronde. Les associations de la société civile et des voix juridiques autorisées montent au créneau, lançant un appel solennel et urgent à l’intervention des plus hautes autorités. Tous les regards se tournent désormais vers le gouverneur de la province d’El Jadida, le commandant régional de la gendarmerie royale, et le commandant de compagnie dont le passé opérationnel contre les réseaux narcotiques de la côte laisse espérer une restauration de l’autorité de l’État.
-La question ultime demeure : jusqu’à quand l’ordre nocturne restera-t-il aux mains des fauteurs de trouble ?