Le président de la région Casablanca-Settat, Abdellatif Maâzouz, a reçu ce mardi Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, venue renforcer les liens économiques et institutionnels entre les deux territoires. À la tête d’une délégation mixte (élus, cadres et représentants d’entreprises), Mme Pécresse a entamé une visite de deux jours (22-23 avril) marquée par la signature d’un accord-cadre ambitieux, symbole du dynamisme des relations maroco-françaises.
« Cette coopération incarne notre volonté partagée de transformer les défis en leviers de croissance », a déclaré M. Maâzouz, insistant sur l’« urgence » d’intégrer les jeunes marginalisés via des formations adaptées au marché du travail. Le président a rappelé les avancées du programme 2022-2027 de sa région, dont un dispositif pilote pour les NEETs, renforcé par ce nouveau partenariat.
En point d’orgue de cette visite, les deux responsables ont inauguré le projet « Nafas » à Casablanca, dédié à l’insertion des jeunes dans les métiers de l’hôtellerie et de la restauration. Présenté comme un modèle de coopération pragmatique, ce programme illustre la convergence des stratégies des deux régions pour allier développement économique et justice sociale.
Dans un contexte de renforcement des échanges bilatéraux, cet accord ouvre la voie à des appels à projets conjoints dès 2024, avec l’ambition affichée de faire de Casablanca-Settat un pôle d’innovation africain, soutenu par l’expertise francilienne. Les observateurs soulignent le rôle clé de ces partenariats territoriaux pour ancrer la relation franco-marocaine dans des réalisations tangibles.