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Très présent dans les rues et les routes à travers le monde, le Model Y est un succès planétaire. Alors qu’il a été lancé il y a cinq années de cela, il connaît aujourd’hui un restylage afin de répondre à une concurrence qui s’intensifie de plus en plus.
Le tout associé à une communication qui sort des sentiers battus et vous obtenez une marque parmi les leaders mondiaux, grâce notamment à ses Model Y et Model 3, best-sellers européens du tout électrique en 2024 devant le Skoda Enyaq.
Tesla cultive aussi une image de marque teintée de mystère puisqu’elle communique rarement sur la puissance précise de ses modèles. À travers les réseaux sociaux et le bouche à oreille, l’entité multiplie les manœuvres audacieuses et attire les projecteurs sur elle tout autant que sur ses véhicules.
Et cela fonctionne plutôt bien. Concernant le Model Y, un SUV électrique, il s’est vendu à plus de 3,5 millions d’unités à travers le monde depuis son lancement en 2020. Il y a deux ans, même, c’était l’automobile la plus vendue sur les cinq continents, toutes énergies incluses.
Par conséquent, il est aisé de l’identifier comme le « boss » du « game ». Mais entretemps, durant ses années de carrière, la concurrence n’a cessé de se densifier afin de le rattraper. À commencer par l’Audi Q4 e-tron, en passant par le Kia EV6 ou le Scénic E-Tech, pour ne citer qu’eux.
2025 est donc le moment choisi pour l’emblématique marque américaine de marquer le coup et de répondre à la compétition.
Dans la gamme du Model Y, on retrouve trois variantes : Propulsion, tarifée à 44.900 €, Propulsion Grande Autonomie, accessible pour 46.990 € et la version la plus huppée, à savoir Grande Autonomie à transmission intégrale qui fait l’objet de cet article, disponible pour 52.990 €.
Ces tarifs sont les mêmes que ceux d’avant le restylage, ce qui est remarquable et avantage grandement les consommateurs.
Concernant les prouesses techniques de cette dernière version en comparaison avec celles du modèle précédent (2024), l’autonomie est en hausse, passant de 533 à 586 km à la faveur d’une gestion de l’énergie optimisée. Les suspensions sont recalibrées, l’insonorisation améliorée et la carrosserie est plus rigide. Et tout cela a un effet sur la conduite, mais on y reviendra plus tard.
Niveau look, on retrouve à peu près les mêmes aspects et codes qui ont fait du Model Y un succès. La face avant a été redessinée et les optiques ont été réajustées pour ne former qu’une barre mince et continue, lui conférant une allure ultra-moderne, comme c’est le cas sur un XPeng G6 entre autres.
À l’arrière, on prend les mêmes et on recommence, un bandeau lumineux traverse le hayon sur sa largeur, avec un éclairage LED indirect.
Selon Tesla, ces procédés ont pour résultat d’élargir visuellement la perception de l’automobile, mais aussi d’améliorer l’aérodynamisme. Pour ce qui est des autres parties de la carrosserie, elles restent identiques. Le logo Tesla, lui, apparaît désormais en toutes lettres à l’arrière, alors qu’il n’est plus à signaler à l’avant.
Le nouvel habitacle a été réfléchi pour un effet plus chaleureux. La nouvelle console centrale est habillée de nouveaux matériaux comme le textile et l’aluminium alors qu’une barre lumineuse enveloppe la planche de bord ainsi que les portes.
Désormais aussi, un écran tactile de 8 pouces est dédié aux passagers arrière, les autorisant à accéder aux réglages d’aération, des sièges chauffants et aux classiques applications de vidéo, de musique et de jeux.
Il est possible en outre de connecter une manette de jeu avec le mode « dual bluetooth », et de recharger son téléphone rapidement grâce aux deux ports USB 65 W.
Pour ce qui est du système informatique, la nouvelle mise à jour apporte une navigation plus fluide et réactive, certainement la plus pratique du marché, une fois que l’on a bien pris en connaissance le mode d’emploi.
Dans l’ensemble, la qualité ressentie franchit un nouveau seuil.
Au volant, les impressions sont réellement modifiées suite à la révision de la carrosserie (comme mentionné auparavant) ainsi que celle des trains roulants. Les bénéfices se ressentent immédiatement : la voiture est plus confortable et les mouvements de caisse en virage sont limités au strict minimum.
Même si l’engin pèse ses deux tonnes à vide, on ne ressent plus le roulis, un exploit d’ingénierie en somme. La direction offre un peu plus de précision mais la jante du volant n’est pas confortable à la manipulation.
En milieu urbain, le rayon de braquage, imposant (12,1 mètres), fait baisser l’agrément. Sur route, l’insonorisation connaît des progrès remarquables avec un niveau sonore en diminution dans sa globalité. En effet, le constructeur déclare avoir changé les vitrages et adopté du verre acoustique à double feuille, comme dans les véhicules les plus premium du marché.
Le nouveau Model Y est plus élégant et plus performant sur certains points, ses accélérations sont décoiffantes (seulement 4,8 secondes pour passer du 0 à 100 km/h).
En termes de consommation, il est un peu plus gourmand avec 18 kWh/100 km contre les 14,8 annoncés, mais cela reste relativement peu important pour un SUV dont la transmission est intégrale et dont la puissance pourrait s’élever à 400 ch.
Pour finir, la puissance de charge maximale atteint 250 kW. Il est alors possible d’évaluer le temps de charge à 30 min pour passer de 10 à 80%. Car ce dernier n’a pas été révélé par la marque, qui annonce seulement qu’il est possible de gagner 266 km en 15 minutes.
Verdict, avec son design légèrement revisité et son regain de dynamisme, le Model Y revient avec des arguments coup de poing, tout en maintenant un prix inchangé. On y gagne donc pas mal au change.
