Le président taïwanais a affirmé mardi que l’archipel était « disposé à communiquer et coopérer avec la Chine » d’égal à égal mais devait dans le même temps « se préparer à la guerre » afin de l’éviter.
« Tant qu’il y aura de la parité et de la dignité, Taïwan sera disposé à communiquer et coopérer avec la Chine, remplacer l’endiguement par la communication, remplacer la confrontation par le dialogue et progresser sur la voie de la paix et de la prospérité », a déclaré le président Lai face à la presse.
La Chine a déjà refusé des propositions similaires d’échanges venant de Lai, que Pékin a qualifié de « dangereux séparatiste ».
« La paix est inestimable et il ne peut y avoir de vainqueur à l’issue d’une guerre », a ajouté Lai.
Mais « nous ne pouvons pas entretenir des illusions », a lancé le président dont le mandat, d’un an tout juste, a vu se dérouler plusieurs manœuvres chinoises de grande ampleur aux alentours de l’île principale de Taïwan.
« Nous coopérerons (…) activement avec nos alliés internationaux, main dans la main, pour exercer un pouvoir de dissuasion, se préparer à la guerre pour éviter la guerre, et atteindre l’objectif de la paix », a dit Lai Ching-te, s’engageant à continuer « de renforcer les moyens de notre défense nationale ».
Ces derniers mois, le Parti du Kuomintang, dans l’opposition taïwanaise, a qualifié M. Lai de « dictateur » et l’a accusé de mettre l’archipel sur la voie de la guerre face à Pékin.
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