Un enfant de 12 ans est mort tragiquement après avoir été attaqué dans la rue par un homme souffrant de troubles mentaux et sans abri, ravivant le débat sur la nécessité d’une meilleure prise en charge de cette population vulnérable.
Un nouveau drame secoue la ville de Taza. Son auteur, un homme atteint de troubles mentaux, livré à lui-même dans la rue et sa victime est un enfant innocent. Alors qu’il se rendait à l’école hier après-midi, Wassim a été surpris par une attaque mortelle à l’aide d’une bouteille en verre.
L’agression lui a coûté la vie. Le défunt a été inhumé dans un climat de profonde tristesse, ce vendredi, au cimetière Errahma 2 de Taza. La mort du petit Wassim a laissé une profonde émotion parmi les habitants de Taza, encore sous le choc du drame.
Cet incident n’est pas déconnecté de la nouvelle réalité de la ville. Selon les témoignages des habitants, Taza a été récemment envahie par des personnes souffrant de maladies mentales, représentant un risque réel pour la sécurité publique.
“Ces personnes sont étrangères à la ville. Elles auraient été amenées d’autres régions par autocars, puis abandonnées dans la rue”, affirment plusieurs témoins, convaincus de reconnaître ces nouveaux venus. Mais les malades mentaux ne sont pas les seuls à susciter l’inquiétude. Les enfants sans abri constituent eux aussi un facteur d’insécurité.
“Ces enfants, eux aussi venus d’autres villes, errent dans les rues, un sac en plastique de silicium à la main, au risque de compromettre la tranquillité des habitants”, déplorent plusieurs riverains.
Le drame de Wassim relance ainsi le débat sur l’urgence d’élaborer des solutions concrètes pour assurer la prise en charge des personnes en situation de détresse souvent abandonnés à leur triste sort, afin de préserver à la fois leur dignité et la sécurité de
la collectivité.