Tennis/Clôture du 23ème Grand Prix Lalla Meryem: L’Australienne Maya Joint le simple et le double !

Eh bien tout est bien qui finit bien. Après une belle semaine tennistique de très haut niveau, Ies rideaux sont tombés, samedi, sur la 23ème édition du Grand Prix S.A.R la Princesse Lalla Meryem (WTA 250) qui est organisé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI que Dieu L’assiste et sous l’égide de la Fédération Royale Marocaine de Tennis et de la WTA (Women’s Tennis Association).

Un parterre de personnalités !
 
Cette prestigieuse compétition, d’une dotation de 275 094 dollars, s’est déroulée dans les magnifiques installations du club de l’U.S.Cheminots de Rabat qui a eu, pour la huitième année, la confiance de la Fedération Royale Marocaine de Tennis en vertu du professionnalisme et du savoir-faire de son équipe onganisationnelle autour de son president Mohammed Smouni.

Un club qui s’est mis, fièrement, aux couleurs de l’événement avec des nouveautés par rapport aux éditions précédentes.

Donc, après un super voyage à bord du “TGV 23” (Tennis Grande Vitesse), on est arrivé, samedi, en gare terminus avec les deux dernières voyageuses du tableau final des simples, en l’occurrence l’Australienne Maya Joint et de la Roumaine Jaqueline Cristian qui ont été accueillies par un parterre de personnalités autour du président Mohammed Smouni, de l’administrateur du tournoi, Karim Cheikh, et du directeur du club, Anouar Aboutajeddine.

Nous avons nommé Mme la Maire de Rabat, Mme Fatiha El Moudni, et messieurs Fayçal Laraichi, président de la FRMT, Saïd Izgua, chef de division du sport de haut niveau, Abderrazak Akkari, Directeur des sports, et Mustapha Jawadi, vice-président de la région, qui ont procédé, après, à la remise des trophées aux deux lauréates 2025, la vainqueur, l’Australienne Maya Joint, et la finaliste, la Roumaine Jaqueline Cristian, à la superviseur WTA, la Portugaise Mariana Alves, au juge-arbitre, l’Égyptien Hamouda Ashraf, à l’arbitre de la finale, le Marocain Mohamed El Jennati et au directeur du tournoi, Khalid Outaleb.
 

L’expérience vs la jeunesse !
 
Les deux dernières joueuses qui ont disputé la 23ème finale de ce Grand Prix. La première finale pour la jeune Australienne (19 ans) et la seconde pour la Roumaine de 26 ans qui avait disputé et perdu la finale, en 2021, du tournoi WTA 250 de Linz, en Autriche.

Donc, la jeunesse à l’affût de l’expérience pour un duel qui a fait le bonheur du public du central qui a eu pour son déplacement tellement l’ardeur des deux finalistes était poussée à son extrême.

Une empoignade du charme et de l’élégance où la jeunesse de l’Australienne a eu son mot à dire en deux sets au score de 6/3, 6/2 en 1h20 de jeu.

Mais le fait marquant de cette édition reste ce qu’elle a réalisé Maya Joint en s’adjugeant le simple et le double, de la veille, qui reste une première dans l’histoire de ce Grand Prix. Maya qui va replonger, une seconde fois, dans la piscine en compagnie de son entraîneur après avoir fait de même, la veille avec sa partenaire, après leur  sacre en double. Voir plus loin.
 

 

Une finale avant terme !
 
Pour disputer cette finale, l’Australienne (78e WTA) a émergé du haut du tableau où elle a réussi un parcours sans fautes et sans céder le moindre set à ses adversaires jusqu’en demi-finale où elle ne devait jouer qu’une seule manche après l’abandon de sa compatriote et finaliste de ce Grand Prix en 2018, Ajla Tomljanovic. Cette dernière qui, après avoir perdu le premier set par 6/4, a préféré jeté l’éponge sans attendre, même, l’arrivée de la kiné de service. Bizarre non ?

Par contre, la Roumaine et 74e mondiale n’a pas eu la tâche facile pour sortir indemne du bas du tableau. Là où elle a, surtout, créé la sensation des demi-finales en renversant la tête de série n°2 du tournoi, la Colombienne Camila Osorio. Ce fut, vraiment, une finale avant terme qui a duré, exactement, trois bonnes heures (3h03) et trois manches très épiques. Après avoir cédé, au jeu décisif (7/6[6]), la première manche, Cristian est revenue à la charge en remettant, tout d’abord, les pendules à l’heure en égalisant par 6/4 avant de conclure, après, sur le même score pour composter son billet pour la finale.
 

Une défaite dans la douleur !
 
Concernant la participation nationale, elle a été présente, au tableau final, par le biais d’Aya El Aouni et de Yasmine Kabbaj qui ont bénéficié des fameuses “wild-cards” sans, pour autant, dépasser le premier tour. Aya a hérité de la Burundaise des qualifs, Sada Nahimana (une ex du défunt centre ITF de Casablanca) pour perdre par 6/3, 6/2, alors que Yasmine a joué une “wild-cardiste”, la Lettone Anastasija Sevastova. Là où, franchement, Yasmine a raté le coche pour subir une défaite dans la douleur qui lui est restée, d’ailleurs, en travers la gorge tout comme ses nombreux fans et son entourage technique. La preuve, elle gagne le premier set par 7/5 pour perdre le second par 4/6 et dans la manche décisive elle avait de quoi pour boucler la boucle. Seulement, l’expérience de sa rivale a prévalu au moment opportun pour conclure sur le score étriqué de 7/5. Dommage pour Yasmine qui méritait, largement, de passer au second tour qui était dans ses cordes.

La Marocaine Diae El Jardi, qui poursuit aussi son “Tennis-études” aux États-Unis, était, également, de la course en bénéficiant d’une “invitation “

pour le tableau final où, malgré sa défaite au premier tour, elle s’en est sortie avec les honneurs du communiqué.

 

Une première nationale !
 
Diae qui va se rattraper en double, au même titre que sa partenaire et compatriote, Aya El Aouni, en réalisant une première du genre dans une compétition de telle envergure. Toutes les deux ont réussi à passer en quart de finale après leur excellente victoire aux dépens de la paire composée de la Néerlandaise Lian Tran et de la Russe Ekaterina Yashina sur le score de 7/6[3], 6/4. En quart où elles vont, malheureusement, céder à l’issue du super tie-break (6/3, 4/6, 10/4) devant les têtes de série n°4, la Britannique Maia Lumsden et la Chinoise Qianhui Tang.

En double où l’on a hérité, vendredi, de la finale qui a opposé les Italiennes Angelica Moratelli et Camilla Rosatello au duo composé de l’Australienne Maya Joint et de la Géorgienne Oksana Kalashnikova. Ces dernières qui vont s’adjuger le titre en s’imposant sur le score de 6/3 7/5 et qui vont terminer leur jole, selon la tradition du club organisateur, dans la piscine.
 

 Cap sur la porte d’Auteuil !
 
 
Ainsi s’est clôturée, cette huitième symphonie sur la terre battue du club des “hommes du rail” où la satisfaction se lisait partout en commençant par le staff organisationnel, toutes tâches confondues, qui peut se targuer d’avoir réussi, avec brio, ce nouveau challenge.

Le même sentiment chez les joueuses qui ont animé cette édition et qui sont reparties avec des batteries bien chargées et comblées de leur semaine passée dans la capitale du Royaume, ville lumière et capitale de la culture africaine, à destination de la Porte d’Auteuil où elle sont attendues pour le  Grand Chelem de Roland-Garros.
Alors, vivement la 24ème édition inchaallah !
 

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