C’est fait, une nouvelle équipe a pris les commandes de la Fédération Royale Marocaine de Tennis de Table, investie par l’assemblée générale élective tenue au Complexe Mohammed V à Casablanca, samedi dernier, 11 mai. Les nouveaux aiguilleurs ont dévoilé d’entrée de jeu leurs ambitions et indiqué les mesures à prendre pour remettre sur les rails un sport qui est à la traine depuis belle lurette.
Anas Ziati a qualifié l’instant de « Jour historique », faisant illusion au forfait du mammouth. Anas est plébiscité à l’unanimité des 15 représentants de clubs présents sur les 17 convoqués. Les applaudissements à peine terminée que le nouveau président étale la vision qu’il compte concrétiser via une stratégie laquelle s’articule autour de quatre axes principaux, à savoir :
1°La promotion de la pratique en dotant les clubs de moyens matériels et financiers et en encourageant la performance sportive pongiste. Cette rubrique va s’accaparer 54% du budget prévisionnel.
2° Le fonctionnement : l’acquisition d’un local pour abriter le siège de la fédération, le recrutement des ressources humaines idoines. 3° La compétition des équipes nationales : la formationest l’épine dorsale du projet de préparation des équipes nationales qui devront être renforcées par les virtuoses résidants à l’étranger et créer une symbiose avec les joueurs locaux. 4° La logistique, axe le moins budgétivore puisque sa part est de 3%, seulement.
L’assemblée a abordé ensuite d’autres sujets liés à la gouvernance et à l’organisation. Des propositions ont été soumises au vote de l’assemblée qui leur accorda à chaque fois un avis favorable. C’était le cas pour la désignationdes responsables dela commission de discipline et de la commission d’appel… Deux autres propositions seront acceptées à savoir :
1° la nécessité de restructurer les ligues régionales en commençant par assurer des élections démocratiques. 2° la convocation du président du bureau fédéral déchu pour s’expliquer sur « les dérapages et les manœuvres occultes ayant trait à la fois à la gouvernance et à la gestion financière ». On reprocha également au président sortant d’avoir refusé de faire la passation des consignes avec la commission provisoire, conformément aux dispositions de la loi 30/09.