Le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) a rendu visite lors des derniers jours aux jeunes migrants marocains détenus dans les prisons algériennes.
Ces jeunes exercent de divers métiers de construction et d’artisanat en Algérie, et d’autres ont tenté d’immigrer en Europe via l’Algérie. Une fois arrêtés toutefois, ils ont été condamnés pour des faits aussi graves que « blanchiment d’argent », « formation de bandes criminelles » ou encore « trafic d’êtres humains ».
Ces détenus, précise la correspondance, « souffrent de conditions inhumaines » et ne bénéficient ni de soins médicaux appropriés aux maladies chroniques dons certains d’entre eux souffrent, ni de possibilité de communiquer avec leurs familles, ni de leurs droits légaux à un procès équitable et à l’assistance juridique.
À cela s’ajoute « l’escroquerie de la part de certains avocats » qui ont perçu des honoraires sans assurer la contrepartie en termes de renseignements suffisants aux familles.
La correspondance appelle à la fraternité, la foi, l’histoire, les valeurs humaines et les relations de voisinage partagées afin que le président intervienne dans cette affaire et permette aux détenus de rejoindre les 481 familles marocaines chagrinées par cette longue séparation.