Le président américain effectuera, cette semaine, une visite d’État au Royaume-Uni. Un événement inédit. Jamais aucun président US n’a été invité au Royaume-Uni pour une deuxième visite de ce genre.
Le tapis rouge sera déroulé mardi pour le locataire de la Maison Blanche, pour un séjour de trois jours, durant lequel Trump aura droit à tout le faste royal, incluant des apparats militaires, des promenades en calèche et un somptueux banquet d’État offert par le roi Charles et la reine Camilla au château de Windsor, ouest de Londres.
Les événements se déroulent généralement au palais de Buckingham, résidence officielle du souverain britannique à Londres, et aux alentours. Mais, le président Trump séjournera au château de Windsor, Buckingham subissant un vaste lifting.
Il rencontrera aussi la communauté des affaires britannique.
La visite de Trump, qui s’était déjà rendu en visite d’État au Royaume-Uni en 2019 lors de son premier mandat lorsqu’il avait été accueilli par la reine Élisabeth II, se déroulera sous un dispositif sécuritaire sans précédent, selon la presse londonienne, qui a réservé de larges commentaires à ce déplacement.
Londres avait échappé à la redoutable offensive douanière que Trump avait lancée peu après son investiture pour un deuxième mandat. Un avantage que les Britanniques veulent exploiter pour renforcer leur statut de partenaire et allié privilégié de l’actuelle administration républicaine.
Plusieurs deals commerciaux sont prévus à l’occasion de cette visite.
Au total, plus de 1,25 milliard de livres sterling d’investissements privés américains sont engagés dans le secteur britannique, créant 1.800 emplois. L’investissement US «démontre la solidité durable du corridor d’or entre le Royaume-Uni et les États-Unis dans le domaine des services financiers», a dit le gouvernement britannique dans un communiqué, soulignant que ce programme favorisera, dans la foulée, l’expansion des banques britanniques aux États-Unis. «Coopérer avec les États-Unis est la meilleure solution pour la Grande-Bretagne», a souligné le gouvernement Starmer.
L’engagement des principales institutions financières américaines «démontre l’immense potentiel de l’économie britannique et la force de notre relation avec les Etats-Unis», a dit la ministre des Finances, Rachel Reeves.
Les médias évoquent également la conclusion, durant le déplacement présidentiel, d’un investissement estimé à plusieurs milliards de livres Sterling, portant sur la création d’un data centre à Blyth, à Northumberland, nord-est de l’Angleterre.
De nouveaux projets de coopération dans le domaine de l’énergie nucléaire, présentés comme des projets d’«âge d’or», sont également étudiés.