Des réunions secrètes auraient eu lieu entre des responsables américains proches du président américain et des opposants au président ukrainien à Kiev, dans le cadre d’une démarche décrite comme une prospection de nouvelles options politiques en Ukraine.
Selon le site, les discussions ont porté sur la capacité de l’Ukraine à organiser rapidement des élections présidentielles après avoir accepté un cessez-le-feu temporaire, mais avant le début des négociations de paix globales, ces élections ayant été reportées conformément à la constitution du pays. Parce que l’Ukraine est toujours sous la loi martiale.
La nouvelle de la rencontre entre les Américains et l’opposition ukrainienne a été largement relayée par l’annonce du député de l’opposition ukrainienne Alexandre Doubinski selon laquelle il avait déposé une demande officielle auprès du président du Parlement pour lancer une procédure de destitution contre Zelensky et réclamé la création d’une commission spéciale chargée d’enquêter sur le président ukrainien.
En échange, les responsables de l’administration Trump ont suggéré à Zelensky de démissionner s’il ne se rallie pas pleinement au plan américain visant à mettre fin rapidement à la guerre, même si cela implique des concessions majeures de la part de l’Ukraine. Trump l’a même décrit comme un dictateur sans élections, ce qui reflète la position américaine à son égard.
Dans une interview accordée à Sean Hannity sur Fox News Channel, Rubio a affirmé que le président Donald Trump considère la guerre comme un « conflit prolongé et dans l’impasse ».
« Franchement, c’est une guerre par procuration entre deux puissances nucléaires : les États-Unis, qui soutiennent l’Ukraine, et la Russie. Elle doit prendre fin », a-t-il déclaré.
Il a également critiqué l’approche actuelle, affirmant que soutenir l’Ukraine « autant qu’elle en a besoin, aussi longtemps que nécessaire » ne constitue pas une véritable stratégie et qu’aucun plan concret n’existe pour mettre un terme à la guerre.
Zelensky, qui a mené une querelle sans précédent à la Maison Blanche avec le président américain et son vice-président, semble désormais entre le marteau de la colère américaine et l’enclume de la guerre, alors que l’aide militaire américaine à Kiev a été gelée et que la pression sur lui pour qu’il démissionne s’est accrue, alors qu’il tente de corriger les choses, comme il le dit, avec son homologue américain.
Parviendra-t-il à calmer l’atmosphère avec Trump, ou l’administration de ce dernier a-t-elle annoncé, par le biais de ses discussions avec l’opposition, qu’elle avait atteint le point de non-retour avec Zelensky ?